thumb|right|192px| Banzai. dont la forme kyūjitai est 萬歲, littéralement « 10 000 ans », est la prononciation et la forme simplifiée japonaise d'une exclamation chinoise, utilisée dans la sphère d'influence de la culture chinoise pour souhaiter la longévité et par extension, lors de célébrations, d'événements heureux, à une tierce personne, à une communauté. L'expression vient du chinois ( ; sino-vietnamien : vạn tuế), la forme écrite traditionnelle chinoise était également utilisée autrefois au Japon dans l'écriture de type kyūjitai (旧字体). Cette forme existe également en coréen, autrefois en hanja : 萬歲 et aujourd’hui sous la forme hangeul : 만세 (manse). Chez les Mongols, l'expression équivalente est mandtugai (mongol bichig : ᠮᠠᠨᠳᠤᠲᠤᠭᠠᠢ ; cyrillique : мандтугай). Il existe également un symbole tümen nasan (mongol cyrillique : түмэн насан, vie de ) utilisé sur les armoiries de la Mongolie. Elle était aussi utilisée en vietnamien, mais est retranscrite aujourd’hui comme muôn năm. Elle est apparue sous la Chine impériale pour souhaiter une longue vie à l'empereur, souvent lorsqu'on le salue ou pour marquer l'approbation d'une de ses décisions. On ajoute alors après le nom du chef de l'état la phrase Wànsuì wànsuì wànwànsuì (), cette phrase est généralement criée à l'unisson par l'ensemble des personnes présentes. Cette coutume est restée jusqu'à la fin de l'Empire chinois en 1911, et sera encore utilisée sur certaines affiches à la gloire de Mao Zedong. Elle fut introduite au Japon au et se prononçait alors et était utilisée, comme en Chine, pour témoigner du respect à l'empereur. Cette prononciation dura jusqu'à la restauration Meiji. Dans le Japon moderne comme dans la Chine moderne, ce terme a perdu sa connotation impérialiste et n'est désormais utilisé que comme expression courante pour féliciter une personne. vignette|Triple Banzai lors de la dissolution de la Chambre des représentants (1953) Pendant la Seconde Guerre mondiale, banzai servit de cri de guerre aux militaires japonais lors de leurs attaques et, en particulier, lors des attaques suicides, rappelant ainsi le dévouement des Japonais jusqu'à la mort à leur empereur du Japon Hirohito.