L'archerie montée désigne une technique de combat impliquant un cavalier armé d'un arc.
Pour utiliser son arc, le cavalier doit lâcher les rênes et de tels soldats ont donc besoin d'une habileté équestre exceptionnelle. Cette façon de combattre est typique des nomades à cheval des steppes eurasiennes. Parmi les peuples connus dans ce domaine, on trouve les peuples indo-iraniens (Scythes, Parthes, Sassanides, Sarmates, Roxolans, Iazyges, Alains, etc.), les peuples turco-mongols (Huns ou Xiongnu, Avars, Proto-Bulgares, Köktürks, Khazars, Petchénègues, Coumans, etc.), les Magyars ou Hongrois.
Au Japon, la cavalerie archère s'appelle Yabusame. Les Indiens d'Amérique du Nord (surtout les Comanches) ont aussi utilisé cette méthode de combat.
gauche|vignette|Archer à cheval nasride des guerres de Grenade.
L'armée Seldjoukide utilisait des archers montés, ainsi que l'armée ottomane qui avait conservé ses traditions ancestrales des steppes d'Asie Centrale. Les Sipahis pouvaient compter des unités d'archerie montée.
Tirer à l'arc exige d'un archer qu'il déplace son poids derrière l'épaule du bras qui tient l'arc. Par ailleurs, les flèches ont une efficacité relativement faible et ne servent à rien dans les combats rapprochés. Les archers à pied étaient donc extrêmement vulnérables, particulièrement contre des adversaires portant des armures. Les archers à cheval, avec leur poids qui reposait sur le dos de leur monture, pouvaient encocher et tirer tout en se déplaçant. Une tactique célèbre est celle des Parthes, capables de continuer à tirer pendant qu'ils rompaient le combat et s'enfuyaient (voir Flèche du Parthe). Pour cette raison, l'expression « la flèche du Parthe » peut aussi s'appliquer à une remarque particulièrement désagréable, lorsque la conversation est quasiment terminée.
L'arme préférée des archers à cheval était l'arc à double courbure, assez compact pour tirer depuis un cheval, mais avec une portée et une force de pénétration suffisantes.