École supérieure de réalisation audiovisuelle

L'École supérieure de réalisation audiovisuelle (ESRA) est un établissement d'enseignement supérieur privé français, reconnu par l'État, formant aux métiers du cinéma, de la télévision, de l'animation et du son. L'école est membre associé de la Fédération des industries du cinéma, de l'audiovisuel et du multimédia (FICAM) et membre du GEECT du Centre international de liaison des écoles de cinéma et de télévision (CILECT). L'École supérieure de réalisation audiovisuelle de Paris et de Nice délivrent trois diplômes visés par le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche et contrôlés par l'État : le « Diplôme d’études supérieures de réalisation audiovisuelle » (DESRA) qui sanctionne les trois années d'études à l’ESRA à bac +3 ; le « Diplôme des hautes études cinématographiques » (DHEC) qui sanctionne les deux années d'études à l’ESRA à bac +5 ; le « Diplôme d'études supérieures de techniques du son » (DESTS) qui sanctionne les trois années d'études à l’ISTS ; le « Diplôme d’études supérieures du film d’animation » (DESFA) pour Sup'Infograph. L'accès à ces cursus est conditionnée par la réussite du concours d'entrée et la possession du baccalauréat. L'établissement est présent à Paris, Nice, Rennes et Bruxelles. Les campus de Rennes et Bruxelles ne délivrent pas de diplômes visés par l'État français, ni par les Communautés de Belgique. L'École supérieure de réalisation audiovisuelle a établi un partenariat avec le master « Cinéma et Audiovisuel » de l'université Gustave-Eiffel de Marne-la-Vallée, permettant aux étudiants de l'université de suivre des cours en commun avec les étudiants du DHEC de l'ESRA. L'École supérieure de réalisation audiovisuelle a été créée en 1972 à Paris par Max Azoulay. En plus de son site parisien, l'ESRA compte des établissements à Nice (depuis 1988), Rennes (depuis 1999) et à Bruxelles (depuis 2015). Chacune de ces écoles a été créée en associant dans les mêmes locaux trois écoles : l'ESRA pour les métiers du cinéma, l'animation (Sup'Infograph) pour les métiers du cinéma d'animation et l'ISTS (Institut supérieur des techniques du son) pour les métiers du son.

"Addio Lugano bella". Revalorisation de trois fragments de la ville de Lugano et de son espace public

Francesca Bianchi

La périphérie de la ville de Lugano, loin du lac et du centre historique, se caractérise par un espace public amorphe et discontinu, souvent le résultat de constructions se trouvant au centre des parcelles. Pour contraster ce phénomène, le projet propose trois interventions différentes dans la ville. Le premier projet concerne le réaménagement d’un îlot pour permettre une nouvelle circulation. L’îlot peut être traversé de plusieurs cotés et depuis le fleuve, il est possible de rejoindre directement le nouveau jardin potager. Celui-ci se trouve entre les murs de l’ancienne déchèterie de la ville et il est entouré par un portique continu en bois, sous lequel le visiteur peut contempler la végétation qui pousse. Un peu plus loin, dans la cour d’un complexe qui accueille des logements et un garage, le deuxième projet propose une nouvelle façade pour la ville. Cette nouvelle structure en brique redéfinit les limites d’intérieur et d’extérieur de la cour existante et introduit une terrasse collective à tous les étages, connectée avec un nouvel ascenseur, actuellement inexistant. Le troisième projet complète un îlot de plusieurs immeubles et revalorise sa cour intérieure, actuellement utilisée comme parking. Le nouvel immeuble se caractérise par sa verticalité et sa composition typologique. Le séjour, qui se trouve dans la partie en maçonnerie, est directement lié à la salle à manger et à la terrasse qui se trouvent sur une structure métallique légère et transparente.

2020

Révéler le potentiel des franges urbaines

Les impacts environnementaux, économiques et socioculturels de l’étalement urbain ont conduit à la remise en question d’une urbanisation dispersée et à la promotion d’une densification réalisée prioritairement à l’intérieur d’aires déjà largement urbanisées. Il en résulte des stratégies de développement territorial qui reposent notamment sur la création, respectivement sur le renforcement, de pôles denses, mixtes et interconnectés. Si cette dynamique amène à s’interroger sur la réappropriation d’espaces encore délaissés au cœur de la ville postindustrielle, elle invite aussi à repenser la nature de ses franges suburbaines. La démarche de réorientation du bâti vers l’intérieur ne se limite en effet pas aux centres des villes, mais concerne également de vastes territoires situés dans leurs couronnes suburbaines.

Presses polytechniques et universitaires romandes2017