Carlos Ginzburg est un artiste conceptuel et un théoricien de l'Art fractaliste ou Art fractal, né le 24 mai 1946, à La Plata, en Argentine. Il a étudié la philosophie et les sciences sociales. Il vit en France. Aux débuts de sa carrière, en 1971, Germano Celant, critique d'art, fait la préface d'une publication de Carlos Ginzburg Diez ideas de Arte Pobre (Dix idées d'Art Pauvre), à Buenos Aires. Plus tard, il participe à l'exposition collective Encuentros de Pamplona 72, à Pampelune, en Espagne, avec la participation, entre autres, de John Cage, Christo, Esther Ferrer, Alexanco, Luis de Pablo, etc. Par l'établissement d'une synthèse de toute son activité artistique produite en Argentine, il expose des albums de voyage, à l'International Cultural Centrum d'Anvers, en 1980. Installé à Paris, il devient un des pionniers de l'art fractal, dès 1981. Il crée « l'homo fractalus » ou comment dans le détail subjectif se reflète la totalité objective. Pendant ces années, il collabore avec Severo Sarduy, Pierre Restany, Susan Condé, Klaus Ottmann et Jean-Claude Chirollet. Aussi, le livre Barroco de Severo Sarduy, dans sa deuxième édition, contient un épilogue Un baroque fractal qui réfère à l'œuvre de Carlos Ginzburg, la situant entre Hokusai et le Bauhaus. En 1997, il cosigne avec, entre autres, Miguel Chevalier, Pascal Dombis, César Hénao, Jean Claude Meynard et Joseph Nechvatal, le Manifeste fractaliste qui paraît dans la revue Art Press. Il développe avec Pierre Restany le concept d'Écologie politique dans l'art, autour des idées de Bruno Latour. Adhérent des premières heures du Mouvement World Art, Carlos Ginzburg crée avec Allaïa Tschann sur l'imbrication du chaos fractal et du divin, comme système de pensée générant l'Arthéologie et ouvrant, de par une résorption naturelle du chaos, sur le Paradis. C'est dans la pièce de théâtre Spectacle, écrite entre 1932 et 1936, que Jacques Prévert fit découvrir à son public de nouveaux libres-penseurs, qu'il nomme les arthéologues.