PhilosophieLa philosophie, du grec ancien (composé de , « aimer », et de , « sagesse, savoir »), signifiant littéralement « amour du savoir » et communément « amour de la sagesse », est une démarche qui vise à une compréhension du monde et de la vie par une réflexion rationnelle et critique. Cette réflexion n’est pas pour autant le propre d’un homme en particulier mais de tout homme dans sa dimension proprement humaine même si certains penseurs en ont fait le cœur de leur activité.
Problème corps-espritLe problème corps-esprit est un questionnement philosophique concernant le type de relation que l'esprit entretient avec le corps, en particulier avec le cerveau. Bien que ce problème ait pu déjà se poser depuis les premiers développements de la philosophie, chez Platon notamment, et qu'il ait trouvé sa formulation moderne dès le , ce n'est que durant le qu'il est explicitement mis en avant comme une question fondamentale, voire comme la question centrale de la philosophie de l'esprit sous l'expression anglaise de mind-body problem.
Meilleur des mondes possiblesvignette|Gottfried Wilhelm Leibniz, auteur de la formulation « meilleur des mondes possibles » dans ses Essais de Théodicée parus en 1710. Le « meilleur des mondes possibles » (Die beste aller möglichen Welten) est une formule du philosophe et mathématicien allemand Gottfried Wilhelm Leibniz tirée de son ouvrage Essais de Théodicée publié en 1710. L'affirmation que le monde réel est le meilleur de tous les mondes possibles est l'argument central de la théodicée de Leibniz, ou sa tentative de résoudre le problème du mal.
A priori et a posterioriA priori (ou à priori selon l'orthographe rectifiée de 1990) et a posteriori (ou à postériori) sont un couple de concepts utilisés en philosophie et notamment en philosophie de la connaissance. Une connaissance est a priori lorsqu'elle est indépendante de l'expérience sensible et logiquement antérieure. Emmanuel Kant soutient qu'il s'agit d'une connaissance « indépendante de l'expérience ». A contrario, une connaissance a posteriori est empirique, c'est-à-dire qu'elle est « issu[e] de l'expérience » (Kant).