Henri Joseph Fenet, né le à Ceyzériat et mort le à Paris , fut un ancien membre du Service d'ordre légionnaire, puis un dirigeant de la Milice, et enfin un officier de la Waffen-SS, commandant d'un bataillon de la Division Charlemagne constitué de volontaires français combattant dans les forces armées du IIIe Reich. Il est surtout connu pour avoir été le dernier officier commandant des SS ayant combattu autour de la Chancellerie du Reich, à Berlin, près du bunker où étaient regroupés Hitler et les derniers responsables du régime nazi, fin . À la fin de la guerre, il est condamné à 20 ans de travaux forcés pour trahison et intelligence avec l'ennemi. Quand la Seconde Guerre mondiale éclate, il quitte sa Khâgne à Henri IV pour s'enrôler, dès septembre 1939, comme engagé volontaire pour la durée de la guerre. Du fait de son parcours scolaire, en tant qu'ancien préparationnaire de grande école, il va d'abord suivre une formation élémentaire d'engagé de base puis celle de quatre mois d'élève-officier de réserve au sein de l’École d'Infanterie de Saint-Maixent, dans le département des Deux-Sèvres. Il rejoint, après cette formation, en tant qu'aspirant, la division d'infanterie coloniale. Lors de la campagne de France en 1940, il est deux fois blessé, en mai puis en juin 1940. Pour ses actions et son comportement sur le front, il se voit décerner la croix de guerre. Après l'armistice conclu le 22 juin 1940 entre le dernier gouvernement de la Troisième République, présidé par le maréchal Pétain et le Troisième Reich, il demande et obtient son maintien dans l'armée d'armistice, dont les effectifs ont été limités à par les conditions d'armistice. En 1941 et en 1942, il sert dans un régiment d'infanterie coloniale en Mauritanie. Après l'invasion de la zone libre, par les Allemands le 11 novembre 1942, il est démobilisé, dans le cadre général du processus de la dissolution de l'armée d'armistice. Il a alors le grade de lieutenant. Il se rend en novembre 1942 dans son département natal, l'Ain, et rejoint le Service d'ordre légionnaire, dont il est l’un des cadres dirigeants.