En phonologie, le terme paire minimale désigne deux éléments en opposition du point de vue phonologique. Selon l’une des définitions, les éléments en opposition sont des mots dont le sens est différencié par un seul phone ou par des éléments prosodiques portés par un phone. Dans une autre vision, les deux éléments en opposition sont des phones différenciés par un seul de leurs traits, par exemple sourde ↔ voisée, et ces éléments produisent des paires minimales de mots.
Par sens des mots, on entend le plus souvent sens lexical mais il peut aussi s’agir de sens grammatical.
La notion de paire minimale fut introduite par le Cercle linguistique de Prague en relation avec celle de phonème, car à l’aide de la première notion on peut établir quels phones d’une langue sont aussi des phonèmes, c’est-à-dire des phones qui différencient des sens. On établit le caractère de phonème d’un phone en cherchant des mots dont le sens est différencié par un seul phone. Dans ces mots, les phones forment un paradigme, c’est-à-dire ils sont commutables dans le même contexte phonétique, par conséquent ils sont en opposition phonologique, devant être considérés comme des phonèmes.
Il arrive que dans certaines successions de phones qui forment un mot, on puisse commuter, dans la même position, plus de deux phones, et que la succession en question reste tout de même un mot. Dans ce cas il s’agit d’une série minimale. Exemples :
cal ↔ mal ↔ pal, capot ↔ canot ↔ calot ↔ cadeau ↔ cagot ↔ cabot ↔ caveau ↔ cachot ↔ cageot (/ka/ + phonème commutable + /o/);
dragă « chère » ↔ fragă « fraise » ↔ tragă « (qu’il/elle) tire », mamă « mère » ↔ mama « la mère » ↔ mame « mères » ;
big « grand » ↔ pig « cochon » ↔ rig « appareil de forage », gap « brèche » ↔ cap « bonnet » ↔ map « carte » ↔ tap « robinet » ;
ég « ciel » ↔ éh « faim» ↔ ék « ornement » ↔ él « il vit » ↔ én « je » ↔ ér « il atteint » ↔ és « et » ↔ ész « intellect » ↔ év « année », eb « chien » ↔ edz « il s'entraîne » ↔ egy « un » ↔ eh « hé » ↔ ej « oh » ↔ el (préfixe verbal) ↔ esz « éroder » ↔ ez « ceci ».
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En linguistique et précisément en phonologie, l’accent tonique met systématiquement en relief une syllabe ou une more dans un mot en augmentant la hauteur, la force ou la durée du son, souvent une combinaison de ces trois facteurs. La syllabe ou la more frappée de l'accent est dite tonique, et les autres atones. On distingue fréquemment les langues à accent tonique des langues à tons et à accent de hauteur, bien que certaines langues, comme le mandarin et le thaï, utilisent les deux systèmes : dans une langue à tons, l'accent tonique peut n'être que secondaire.
thumb|right|400px|Sonagramme des voyelles [i], [u] (ou) et (â). En phonétique, on appelle voyelle un son du langage humain dont le mode de production est caractérisé par le libre passage de l'air dans les cavités situées au-dessus de la glotte, à savoir la cavité buccale et/ou les fosses nasales. Ces cavités servent de filtres dont la forme et la contribution relative à l'écoulement de l'air influent sur la qualité du son obtenu.
En phonologie, domaine de la linguistique, un phonème est la plus petite unité discrète (ou distinctive, c'est-à-dire permettant de distinguer des mots les uns des autres) que l'on puisse isoler par segmentation dans la chaîne parlée. Un phonème est en réalité une entité abstraite, qui peut correspondre à plusieurs sons. Il est en effet susceptible d'être prononcé de façon différente selon les locuteurs ou selon sa position et son environnement au sein du mot (voir allophone) : les phones sont les différentes réalisations d'un phonème.
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