Concept

Frères Le Nain

Résumé
Antoine, Louis et Mathieu Le Nain sont trois frères peintres français du début du . Nés à Laon entre 1593 et 1607, Antoine, Louis et Mathieu Le Nain sont les fils d’un sergent royal au grenier à sel du bailliage du Vermandois en Picardie, Isaac Le Nain, dont le mariage avec Jehanne Prévost lui a donné cinq enfants. Les dates de naissance sont incertaines, les registres paroissiaux ayant été détruits par les guerres : on avance généralement (Champfleury) celle de 1593 pour Antoine, 1603 pour Louis et 1607 pour Mathieu, mais sans certitude aucune (J. Thuillier penche plutôt pour les situer entre 1600 et 1610). Leur maison natale, à l’emplacement de l’actuel « square des Frères-Le Nain », a été détruite par un bombardement le , mais une photographie existe aux archives départementales de l’Aisne. On ne connaît pas non plus les conditions de leur apprentissage. Claude Leleu, un chanoine de la cathédrale de Laon, docteur en Sorbonne, indique dans une histoire manuscrite de sa ville écrite entre 1711 et 1723 que les trois frères ont appris leur métier « chez un peintre estranger », probablement flamand au vu de l’affinité de leur style avec celui des descendants de Breughel, les Teniers par exemple. On les retrouve à Paris en 1630, habitant ensemble rue Princesse. Antoine ayant été admis l’année précédente comme « maître peintre » à Saint-Germain-des-Prés, il a ouvert un atelier avec Louis et Mathieu comme « compagnons » dans les dépendances de l’abbaye, qui abrite une colonie de peintres flamands. C’est le début d’une production estimée à plus de , dont on ne connaît plus aujourd'hui que 75 officiellement attribuées. Le est fondée l'Académie royale de peinture et de sculpture, dont les trois frères deviennent membres dès le mois de mars. Mais Louis et Antoine meurent les 23 et de la même année probablement victimes d’une épidémie. Mathieu vivra jusqu’en 1677, bénéficiant d’un grande notoriété, puisque « peintre ordinaire de la Ville de Paris » dès 1633, il est décoré de l’Ordre de Saint Michel en 1662, est mentionné comme « chevalier » dans certains documents ; il se fait appeler « Sieur de Jumelle », du nom d’une de ses propriétés dans le Laonnois.
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