Dans le contexte de la métaphysique analytique, la perdurance désigne une façon d'exister dans le temps. Elle caractérise le mode de persistance des objets en tant qu'ils sont des « processus » ou des « événements ». On dit alors que ces objets « perdurent » à travers le temps. La perdurance s'oppose en ce sens à l'« endurance », qui caractérise le mode de persistance des « substances », dont on dit qu'elles « endurent » (subsistent) à chaque instant du temps.
Interprété comme un processus, un objet perdure lorsqu'il existe pendant un certain temps, sans qu'à aucun moment (en aucune partie de ce temps) l'objet existe en entier. L'objet possède des parties temporelles, ou « phases », au même titre qu'il possède des parties spatiales ou corporelles. De la même façon qu'il ne peut être contenu en entier dans l'une de ses parties corporelles, il ne peut être contenu en entier dans l'une de ses phases.
Selon la conception éternaliste de l'espace-temps, il n'existe pas d'autre manière d'exister dans le temps que celle qui consister à perdurer, et tous les objets de l'Univers sont donc des processus ou des événements. On parle aussi de « perdurantisme » pour désigner l'aspect philosophique de cette position : les objets et les personnes ne sont pas des substances (physiques ou mentales) qui subsisteraient à chaque instant du temps, mais des processus dont l'extension est à la fois spatiale et temporelle.
Cette approche de l’identité à travers le temps se distingue nettement de l’interprétation commune. Par exemple, un galet sur une plage est considéré par le sens commun comme une entité minérale qui existe à chaque instant du temps tout le long de son existence. Selon la conception perdurantiste au contraire, un galet est une suite continue d'événements spatio-temporels qui sont autant de points ou régions de l'espace-temps en lesquels les propriétés physiques qui constituent cette entité existent. Nous ne percevons donc qu’une infime partie de l’objet lorsque nous observons une entité minérale telle qu’un galet.
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In philosophy, specifically in the area of metaphysics, counterpart theory is an alternative to standard (Kripkean) possible-worlds semantics for interpreting quantified modal logic. Counterpart theory still presupposes possible worlds, but differs in certain important respects from the Kripkean view. The form of the theory most commonly cited was developed by David Lewis, first in a paper and later in his book On the Plurality of Worlds. Counterpart theory (hereafter "CT"), as formulated by Lewis, requires that individuals exist in only one world.
L’identité est un terme désignant plusieurs formes de relations, en logique, en métaphysique et en psychologie. On distingue l'identité comme relation d'un être à lui-même (« identité numérique » : le fait d'être un), de l'identité comme ressemblance extrême entre deux êtres (« identité qualitative »), et de l'identité comme ce qui fait le caractère d'un sujet dans son devenir temporel (« identité personnelle »). On parle également d'identité pour désigner l'appartenance de plusieurs êtres à une même espèce ou sorte (« identité spécifique »).
Dans la terminologie de la métaphysique analytique, l'endurance désigne une façon d'exister dans le temps. Elle caractérise le mode de persistance des objets en tant qu'ils sont des substances qui « endurent », autrement dit, en tant qu'ils subsistent ou existent tout entier à chaque instant du temps. En ce sens, l'endurance concerne les objets qui ont des parties spatiales ou corporelles, mais qui n'ont pas de parties temporelles, puisque les objets qui endurent existent intégralement à chaque instant du temps.