En mathématiques, et plus précisément en topologie générale, l’espace de Baire est le nom donné — d'après René Baire — à l'ensemble de toutes les suites d'entiers, muni d'une certaine topologie. Cet espace est souvent utilisé en théorie descriptive des ensembles, au point que ses éléments sont souvent appelés des « réels ». On le note souvent B, NN, ωω, ou ωω.
On appelle espace de Baire, noté NN, le produit cartésien d'un ensemble dénombrable de copies de l'ensemble N des entiers naturels, muni de la topologie produit, où chaque copie de N est munie de la topologie discrète.
Par définition de la topologie produit, cela veut dire qu'une base d'ouverts de NN est formée d'ensembles de suites dont un nombre fini de termes sont fixés, les autres prenant toutes les valeurs possibles ; plus rigoureusement, un tel ouvert est de la forme :
où les et les sont deux suites d'entiers fixées de longueur n, et les ouverts de NN sont les réunions de tels U.
On peut également définir la topologie de l'espace de Baire à l'aide de la distance ultramétrique suivante : si u et v sont deux suites distinctes et n le plus petit entier tel que , on pose (et on pose ). Cette distance induit la topologie précédente, et fait de l'espace de Baire un espace complet.
L'ensemble NN a le cardinal de la droite réelle.
L'espace de Baire a les propriétés suivantes :
C'est un espace polonais, c'est-à-dire complètement métrisable (comme le montre explicitement la distance définie ci-dessus) et séparable (les suites nulles à partir d'un certain rang forment une partie dénombrable dense) donc à base dénombrable. Par conséquent, c'est un espace de Baire au sens topologique du terme ;
Il est parfait (c'est-à-dire sans point isolé) ;
Comme tout espace ultramétrisable, il est de dimension nulle et totalement discontinu ;
Il n'est pas localement compact ;
C'est un espace polonais universel au sens où il existe une surjection continue de l'espace de Baire sur tout espace polonais non vide.
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En mathématiques, un nombre réel est un nombre qui peut être représenté par une partie entière et une liste finie ou infinie de décimales. Cette définition s'applique donc aux nombres rationnels, dont les décimales se répètent de façon périodique à partir d'un certain rang, mais aussi à d'autres nombres dits irrationnels, tels que la racine carrée de 2, π et e.
La théorie descriptive des ensembles est une branche des mathématiques s'intéressant aux ensembles « définissables ». Son principal but est de classifier ces ensembles par complexité. Elle a de nombreux liens avec la théorie des ensembles et a des applications dans de nombreux domaines. Historiquement, les premières questions de la théorie descriptive des ensembles sont apparues à la suite de la découverte d'une erreur par Mikhaïl Souslin en dans une démonstration de Lebesgue.
Dans un espace topologique, un ensemble parfait est une partie fermée sans point isolé, ou de façon équivalente, une partie égale à son ensemble dérivé, c'est-à-dire à l'ensemble de ses « points limites », ou « points d'accumulation ». L'ensemble vide est parfait dans tout espace. Dans R, un segment [a, b] est un exemple trivial d'ensemble parfait. Un exemple moins évident est constitué par l'ensemble de Cantor. Cet ensemble est totalement discontinu et homéomorphe à l'espace de Cantor .
The intersection graph of a collection C of sets is the graph on the vertex set C, in which C-1 . C-2 is an element of C are joined by an edge if and only if C-1 boolean AND C-2 not equal empty set. Erdos conjectured that the chromatic number of triangle-f ...