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vignette|Une représentation satirique du lavage de cerveau L'expression lavage de cerveau regroupe des procédés qui auraient la faculté de reconditionner le libre arbitre d'un individu par la modification cognitive, peut-être aussi physiologique et neurologique, du cortex cérébral. Ces procédés sont à distinguer d'autres types de manipulations mentales et comportementales (voir l'expérience de Milgram) ou chirurgicales (la lobotomie), la distinction principale dans ces derniers exemples étant de supprimer la capacité d'analyse et non de la fausser. Le lavage de cerveau est parfois assorti de violences verbales ou physiques afin de créer un rapport de domination du « laveur » sur le « lavé ». On en trouve des exemples dans le cinéma d'espionnage par exemple. L'expression « lavage de cerveau » est la traduction littérale d'une expression familière chinoise faite de deux caractères xǐ nǎo (洗脑) par laquelle les Chinois désignaient la « réforme de la pensée » obligatoire mise en œuvre après la victoire du Parti communiste chinois en 1949 à l'issue de la guerre civile chinoise. Ces caractères peuvent représenter des objets ou actes concrets, mais aussi abstraits : « laver, purifier, rectifier » - « tête, cerveau, pensée ». Le terme officiel était sīxiǎng gǎizào (思想改造 soit « remodelage, reformatage idéologique »). Le terme américain aurait été utilisé la première fois de façon courante lors d'études internes de la compagnie General Electric. Lors de la mise sur le marché des premiers téléviseurs de la firme, la direction avait fondé un bureau de recherche travaillant sur l'effet de cette nouvelle invention sur les ondes alpha du cerveau, d'où le terme. Dans les années 1970, Marshall McLuhan écrivit quelques livres à succès concernant l'influence de la télévision sur le libre arbitre, idée également présente chez Noam Chomsky mais associée au concept de « fabrication du consentement » ().