est un personnage de fiction issu du roman de l'écrivain japonais Kōji Suzuki. Elle apparaît également dans les adaptations cinématographiques du roman, ainsi que dans les adaptations en manga, anime, dramas, et a inspiré ses équivalents dans les remakes américains et coréens du film. C'est un produit du cinéma fantastique des années 1990 et 2000, devenu une icône du cinéma d'horreur. Dans les films, elle a été victime d'agression sexuelle à l'adolescence. Sadako étant un personnage de fiction apparaissant dans plusieurs œuvres, son histoire varie d'une œuvre à l'autre. On ne peut donc rédiger une seule et unique biographie cohérente, car il faut tenir compte de ces variations. Ainsi, dans le roman original, Sadako est intersexe, alors que les adaptations cinématographiques en ont fait une jeune femme. Connue au Japon, on peut voir dans les mangas et les animes de nombreuses références à ce personnage (Par exemple, Sawako Kuronuma dans "Kimi ni Todoke", un anime de type Shōjo ou The Sacred Riana sans "Asia’s got talent", une émission télévisée). Toujours vêtue d'une robe de nuit blanche, les cheveux devant le visage, elle est définie comme un personnage effrayant de film d'horreur. Le personnage de Sadako tient ses origines du concept japonais d ou esprit vengeur. Les onryō sont des âmes de défunts (principalement des femmes), dont la mort fut relativement violente. Ces esprits ont une apparence très particulière : des femmes au teint pâle, ayant de longs cheveux noirs et ébouriffés, affublées d'une longue robe de nuit blanche, immaculée (dans le Japon médiéval, les femmes ne coupaient jamais leurs cheveux et ce, jusqu’à leur mort). Le personnage de Sadako, lui-même, est issu de deux "onryō" très connues au Japon: Okiku de Banchō Sarayashiki (番町皿屋敷, "L'esprit" du manoir de Banchō) C'est l'histoire d'une femme qui fut assassinée et jetée dans un puits par un samouraï dont elle avait repoussé les avances. Oiwa - Yotsuya Kaidan (四谷怪談, Le personnage d'Oiwa est développé dans un conte intitulé "Tokaido Yotsuya Kaidan") Le conte en question est à l'origine un "Kabuki".