L’histoire des Juifs aux États-Unis est liée aux vagues d'immigration européennes dues aux perspectives sociales et économiques des États-Unis d'Amérique, et alimentées par l'antisémitisme et les persécutions des Juifs d'Europe. L'antisémitisme aux États-Unis a de fait toujours été moins répandu qu'en Europe.
Bien que fondée au par des sépharades venus de Recife au Brésil, la communauté juive aux États-Unis est composée principalement d'ashkénazes qui ont émigré d'Europe centrale et d'Europe de l'Est, et de leurs descendants nés sur le sol américain. Toutefois, des représentants de toutes les traditions juives et même un petit nombre de convertis récents appartiennent à cette communauté qui englobe la gamme complète de la pratique religieuse, des ultra-orthodoxes Haredis aux Juifs qui se proclament laïques et athées.
Avec environ de personnes, la communauté juive américaine est la plus importante de la diaspora.
Le , probablement accompagné de Jacob Aboaf, Solomon Pietersen et d'Asser Levy, naviguant à bord du Peereboom venu de Hollande, avec des passeports qui leur donnent la permission de faire du commerce dans la colonie néerlandaise de New Amsterdam, Jacob Barsimson, qui avait reçu, le , l'ordre de son employeur, la Compagnie néerlandaise des Indes orientales, de se rendre à la Nouvelle-Amsterdam, est le premier Juif à débarquer sur le territoire de ce qui allait devenir les États-Unis ; il est Néerlandais. La première communauté juive est fondée quelques semaines plus tard par vingt-trois Juifs venus à bord du St. Catrina, fuyant Recife (Brésil), ville qui, après avoir été néerlandaise, vient d'être reconquise par les Portugais qui y ont rétabli l'Inquisition.
Ces Juifs, dont les noms laissent penser qu'ils sont en majorité sépharades, et d'origine probablement néerlandaise, débarquent à la Nouvelle-Amsterdam et ne tardent pas à être en butte à l'antisémitisme, notamment du gouverneur, Pieter Stuyvesant, calviniste convaincu et opposé à la diversité religieuse.