Le traité de Trianon signé le au Grand Trianon de Versailles fait suite au traité de Versailles et vient officialiser la dislocation de l'Empire austro-hongrois à la fin de 1918. Il est signé d'une part par les puissances victorieuses de la Première Guerre mondiale : La France, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Italie, la Roumanie, le royaume des Serbes, Croates et Slovènes (qui devient le royaume de Yougoslavie en 1929) et la Tchécoslovaquie qui bénéficient du principe du « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » énoncé par le président américain Woodrow Wilson dans le dixième de ses fameux « », et d'autre part par l'Autriche-Hongrie vaincue, représentée par la Hongrie (séparée de l'Autriche depuis le ).
Au traité de Trianon, le « droit des peuples à disposer d'eux-mêmes » est refusé aux Magyars comme il avait été refusé aux Allemands d'Autriche-Hongrie au traité de Saint-Germain. Cela a pour conséquence de faire passer de Hongrois (soit plus de 30 % d'entre eux) sous domination étrangère. C'est une blessure historique pour la Hongrie : sa demande de révision du traité est un point de sa politique étrangère durant l'entre-deux-guerres et concourt au rapprochement du pays avec l'Allemagne nazie. Une partie de ces revendications a ressurgi après la dislocation du bloc de l'Est, et depuis 2010, le 4 juin est officiellement baptisé journée de l'unité nationale. Pour le centième anniversaire du traité de Trianon en 2020, le gouvernement nationaliste de Viktor Orbán avait préparé une commémoration mais ce projet a dû être revu à la baisse en raison de la pandémie de Covid-19. Un large mémorial a quand même été inauguré à Budapest.
vignette|gauche|Les délégués en pourparlers au Trianon.
Fin 1919, la Hongrie, en tant qu'État issu de l'ex-Autriche-Hongrie, puissance vaincue, est convoquée à Paris pour des négociations de paix. La délégation hongroise argue que son pays s'était séparé de l'Autriche le et avait signé le à Belgrade sa propre convention d'application de l'armistice austro-hongrois du avec les Alliés.
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Sopron (, en allemand : Ödenburg) est une ville hongroise d’environ , située à environ de Vienne et de Budapest, au sud-ouest du lac de Neusiedl. Elle s’enfonce comme un éperon en territoire autrichien et constitue ainsi un corridor à traverser pour une section du réseau ferroviaire autrichien. La ville se trouve dans le comitat de Győr-Moson-Sopron. Comprenant une importante minorité germanophone, elle est officiellement bilingue. C’est l'une des plus anciennes villes du pays et elle constitue un lien entre la Hongrie et son voisin de l’ouest.
Le royaume de Hongrie (en latin : Regnum Hungaria ; en allemand : Königreich Ungarn ; en hongrois : Magyar Királyság) est le terme historiographique donné à différentes entités politiques de la Hongrie au Moyen Âge (à partir de 1001), à l'époque moderne et jusqu'à l'époque contemporaine (1946). La date de création du royaume remonte à l'an 1001, lorsque Étienne (István) transforme l'ancienne grande-principauté en royaume chrétien.
Cluj-Napoca (prononcé ; en roumain courant Cluj) est une ville transylvaine du nord-ouest de la Roumanie fondée en 1213, située dans la vallée du Someșul Mic, à au nord-ouest de Bucarest. C’est en 1974, dans le cadre de la politique protochroniste de Nicolae Ceaușescu, que la ville a reçu par décret son second nom de Napoca, qui est celui du camp romain antique situé sous l’actuel centre-ville, provenant de la tribu dace locale des Napaei, dont le nom rappelle le grec νάπος : « boisé ».
The fabrication of particle-based photoelectrodes by coating or dipping procedures-similar to the scaled fabrication of battery electrodes-can be a route to overcome the efficiency-cost tradeoff of photoelectrochemical (PEC) water splitting devices. Additi ...