Le Commonwealth of Nations (traduit en français par la ), communément appelé Commonwealth (qui signifie bien commun, richesse commune, prospérité partagée) est une organisation intergouvernementale composée de membres qui sont presque tous d'anciens territoires de l'Empire britannique.
Le Commonwealth a émergé au milieu du pendant le processus de décolonisation. Il est formellement constitué par la Déclaration de Londres de 1949 qui fait des États membres des partenaires . Le symbole de cette libre association est le roi Charles III qui est chef du Commonwealth. Le roi est également le chef d'État monarchique des . Les autres États membres sont et 5 monarchies dont le monarque est différent.
Les États membres n'ont aucune obligation les uns envers les autres. Ils sont réunis par la langue, l'histoire, la culture et des valeurs décrites dans la Charte du Commonwealth telles que la démocratie, les droits de l’homme et l'État de droit.
Liste des États membres du Commonwealth
Le Commonwealth a vu le jour le 19 novembre 1926, et comportait 6 membres : l'Empire britannique, l'Afrique du Sud, l'Australie, le Canada, ainsi que l'Irlande et Terre-Neuve.
Le Commonwealth était composé de 9 membres lors de l'arrivée d'Élisabeth II sur le trône, en 1952 : le Royaume-Uni, le Canada, l'Australie, la Nouvelle-Zélande, l'Irlande, l'Afrique du Sud, le Pakistan, l'Inde et le Sri Lanka.
Les 56 États membres actuels (2022) représentent de territoire sur les cinq continents. Leur population actuelle, est estimée à , soit environ le tiers de l'humanité.
Trois États regroupent 80% des habitants : l'Inde, le Bangladesh et le Pakistan, et le continent le plus représenté est l'Afrique, avec 21 pays membres.
Le Commonwealth tire ses origines des Conférences Impériales de la fin des années 1920, des conférences de Premiers ministres britanniques et coloniaux s'étant tenues périodiquement depuis 1887. Les dominions, États indépendants membres de l'Empire, ont vu leur pleine souveraineté garantie via la déclaration Balfour de 1926 et le Statut de Westminster de 1931, qui abolissaient les derniers droits d'ingérence qu'avait conservé le gouvernement britannique sur ces derniers.