Le Cri (en norvégien : Skrik) est une œuvre expressionniste de l'artiste norvégien Edvard Munch dont il existe cinq versions (deux peintures, un pastel, un au crayon et une lithographie) réalisées entre 1893 et 1917. Symbolisant l'homme moderne emporté par une crise d'angoisse existentielle, elle est considérée comme l'œuvre la plus importante de l'artiste. Le paysage en arrière-plan est le fjord d'Oslo, vu d'Ekeberg. L'une des cinq versions a été vendue par Sotheby's à New York pour un montant de de dollars. Elle détient ainsi, le , le record de vente d'une peinture aux enchères. Elle est, en 2017, la cinquième plus chère œuvre vendue aux enchères. Le tableau fait partie d'un cycle d'une vingtaine de tableaux, appelé « La Frise de la vie » et resté inachevé. Munch a exécuté cinq versions du tableau, dont les plus fameuses sont une tempera sur carton au musée Munch d'Oslo (de de haut sur de large), et une peinture à l'huile, tempera et pastel à la Galerie nationale d'Oslo ( de haut sur de large). Une troisième version appartient également au musée Munch. Une quatrième appartenait au milliardaire norvégien Petter Olsen, avant d'être vendue aux enchères à un acheteur anonyme, le , pour la somme record de de dollars. Il dépasse donc le Nu au plateau de sculpteur de Picasso qui a été vendu . La cinquième version est une lithographie réalisée en 1895 à Berlin. Le , Munch a écrit dans son journal : vignette|Momie chachapoyas en position fœtale typique qui symbolise la naissance dans l'au-delà. Elle est présentée au musée d'Ethnographie du Trocadéro à partir de . Selon Donald Olson, professeur d'astrophysique à l'université du Texas, ce coucher de soleil d'un rouge flamboyant était vraisemblablement provoqué par les cendres émises lors de l'éruption du volcan Krakatoa. Le personnage présente une grande ressemblance avec plusieurs momies, dont une momie chachapoyas au visage figé dans la mort dans une position particulièrement expressive. Elle est découverte au cœur des Andes péruvienne en par des explorateurs français qui la ramèneront au Musée éthnographique de Paris.