[[Image:BNMsFr2643FroissartFol97vExecHughDespenser.jpg|thumb|300px|Supplice de Hugues le Despenser, (Chroniques de Froissart]], BNF).
Hanged, drawn and quartered (en français : pendu, traîné sur une claie jusqu'à la potence et mis en quart ou équarri) est un supplice pratiqué en Grande-Bretagne pendant cinq siècles pour punir le crime de haute trahison, considéré comme plus vil que l'assassinat et justifiant d'une peine plus exemplaire.
La peine d'être tranché en quatre était réservée aux hommes ; pour les femmes, cette peine était commuée en brûlement du cadavre sur un bûcher et dispersion des cendres aux quatre vents.
Au Royaume-Uni, la dernière application de cette forme de supplice a été exécutée sur une personne vivante en 1810, mais était encore pratiquée de façon symbolique sur les cadavres jusqu'en 1870.
Dans l'Angleterre du Moyen Âge central, les individus reconnus coupables de haute trahison sont punis de diverses manières. Certains sont pendus ou traînés par un cheval. Des châtiments plus brutaux apparaissent au : éventration, bûcher, décapitation ou écartèlement.
Le chroniqueur du Matthieu Paris rapporte qu'un homme tente d'assassiner le roi en 1238. Il décrit en détail la manière de son exécution :
vignette|Illustration tirée de la Chronica maiora de Matthieu Paris : Guillaume du Marais est traîné par un cheval jusqu'au lieu de son exécution.
Cet individu est décrit comme un agent de Guillaume du Marais (William de Marisco), chevalier devenu hors-la-loi et réfugié sur l'île de Lundy. Capturé par les hommes du roi en 1242, Guillaume du Marais est à son tour supplicié et Matthieu Paris offre une description détaillée du sort qui lui est réservé, ainsi qu'un dessin à la plume :
Le premier condamné à mort ayant subi de manière certaine les trois étapes du supplice hanged, drawn and quartered est le prince gallois Dafydd ap Gruffydd, meneur d'une révolte contre en 1282. Après sa défaite et sa capture, Édouard convoque un parlement à Shrewsbury le qui établit la culpabilité de Dafydd et détermine son châtiment.