Concept

Rythmes ultradiens

Résumé
vignette|adaptée de Refinetti, 2019 illustrant la période (Hz) et la période (heures) des rythmes infradien, circadien et ultradien.|300x300px Les rythmes ultradiens sont des oscillations biologiques dont la fréquence d’oscillation est plus élevée et la période est moins élevée (< 24h) que les rythmes circadiens. Même s'ils ne sont pas circadiens, les rythmes ultradiens ne demeurent pas moins une partie intégrante de l'organisation temporelle de la fonction physiologique. Szymanski a observé en premier les rythmes ultradiens dans les années 1920, lors de l’étude du comportement d’un poisson. Ce serait Aschoff qui aurait désigné ces rythmes comme des rythmes ultradiens. Ce type de rythme est présent dans une multitude de phénomènes chez l’être humain tels que le rythme cardiaque, la libération d’hormones ainsi que le sommeil. Certains fonctionnent dans le cadre des rythmes circadiens mais d’autres sont complètement indépendants de ceux-ci. Tout comme les rythmes circadiens, les rythmes ultradiens peuvent être contrôlés par certains gènes. Deux exemples concrets de ce phénomène sont le rythme cardiaque et la défécation chez C. elegans . Tout d’abord, le rythme cardiaque, que l’on connait plutôt sous son aspect nerveux et musculaire, peut également être caractérisé par l’activité de certains gènes. En effet, certains gènes spécifiques affecteraient les canaux à potassium, qui sont directement impliqués dans la contraction cardiaque. La mutation de ces gènes, nommés HERG et KVLQT1 entrainerait une diminution du passage de potassium, causant alors une repolarisation plus lente. On retrouve également un rythme ultradien chez le nématode Caenorhabditis elegans, ce rythme que l’on pourrait trouver assez inusité concerne sa défécation . Effectivement, la défécation chez C. elegans suit un modèle rythmique, alors qu’à la suite de l’ingestion abondante de nourriture, il y a défécation à chaque 45 secondes. Il a alors été constaté que cette défécation rythmique pouvait être altérée par la mutation de certains gènes, 13 pour être exact, qui peuvent allonger ou raccourcir le cycle de défécation.
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