Cosme de Médicis (Côme en français moderne et en italien Cosimo de' Medici), né le à Florence et mort le à Florence, fut banquier, capitaine et homme d'État florentin, dirigeant effectif de la république de Florence durant la majeure partie de la Renaissance italienne. Il est aussi connu sous le nom de Cosme l'Ancien (Cosimo il Vecchio) ou « Cosimo Pater Patriæ » (Cosme Père de la patrie). Il est le fils de Jean de Médicis (Giovanni di Bicci de Medici) marchand de textile et banquier devenu gonfalonier de Florence, et de son épouse Piccarda de Bueri. Il reçoit une éducation humaniste et apprend le latin et le grec, mais également le français et l'allemand. À 13 ans, il dirige l'un des ateliers de laine de son père et parcourt l'Europe en inspectant les filiales de la banque familiale. En 1414, il voyage pendant deux ans dans le saint-Empire romain germanique, en France et dans les Flandres, puis passe trois ans à Rome. Après la mort de son père en 1429, il s'oppose au régime oligarchique alors en place à Florence, dans lequel prévalait la famille rivale des Albizzi. L'influence de Cosme de Médicis, doué d'un sens politique remarquable, grandit encore du fait que le chef de l'oligarchie Rinaldo degli Albizzi le fait arrêter le , en l'accusant de concussion. Il est emprisonné dans le Palais de la Seigneurie mais réussit grâce à différents pots-de-vin à transformer sa condamnation à mort en exil pour dix ans. Cosme part avec sa famille le et s'installe à Venise, tout en gardant un contact étroit avec ses partisans à Florence qui exigent des débiteurs des Médicis le remboursement immédiat de leurs emprunts, paralysant progressivement l'économie de Florence. Il dispose également de l'appui du pape Eugène IV. thumb|Statue de Côme l'Ancien, piazzale des Offices, Florence Mais Cosme de Médicis a affaire à forte partie ; ni son prestige, ni son argent n'intimident ses adversaires. Le , Cosme est de retour à Florence, triomphant et acclamé par le peuple. Albizzi et ses alliés sont exilés par le conseil de prieurs nouvellement élu.