Les evzones (grec : ou , littéralement « à la belle ceinture » puis en parlant d'hommes « à la tunique bien retroussée à la ceinture », d’où le sens « agile », terme honorifique homérique) a été le nom de plusieurs régiments et bataillons d'élite d'infanterie légère de l’armée grecque. Actuellement, le nom désigne les membres de la garde présidentielle, une unité d'élite cérémonielle qui garde la tombe du Soldat inconnu sur la place Syntagma et le palais présidentiel à Athènes. 280px|vignette|Les étapes de la relève de la garde devant le Parlement. Leurs uniformes, inspirés des costumes traditionnels grecs, existent en plusieurs sous-types principaux : l'uniforme de la Grèce continentale, qui se décline sous trois formes : l'uniforme cérémoniel blanc, le plus connu ; la doulama d'hiver bleue, inspirée du costume macédonien ; la doulama d'été ocre ; l'uniforme crétois, constitué notamment de la vraka (la culotte caractéristique) et le poignard fiché dans la ceinture. Cette tenue est portée par les hommes à l’occasion de certaines cérémonies officielles ; l'uniforme du Pont-Euxin (mer Noire), qui fut récemment adopté, est proche de l'uniforme crétois, mais de couleur noire. L'uniforme de Grèce continentale comporte : la fustanelle, jupe plissée coupée dans de tissu blanc, formée de 400 plis qui symbolisent de servitude sous l’occupation turque ; le pharion, béret de feutre rouge, au gland de soie noire ; le phermeli, gilet brodé à la main, la couleur noire de l’étoffe et le blanc de la broderie symbolisent toujours respectivement le deuil de l’esclavage et la pureté de l’amour pour la liberté ; le periscèle, le pantalon long et rouge des officiers et les bas de laine blanche pour les evzones ; l’hypodète, chemise blanche ; les haut-de-chausses ; le ceinturon à cartouchière ; les epicnèmes (fixe-chaussettes), de couleur noire pour les Evzones, bleue pour les officiers ; la ceinture intérieure, qui permet de maintenir les collants, et les galons frangés aux cordons bleu ciel et blancs, les couleurs du drapeau national ; les tsarouchia, les chaussures entièrement fabriquées à la main, la paire pèse environ trois kilos.