Droits de l'homme en république populaire de Chine
Résumé
De nombreux observateurs ont qualifié de pauvre la protection des droits de l'homme en Chine. Parmi ces observateurs, on trouve notamment les États — en particulier les démocraties occidentales — ainsi que des organisations internationales et des organisations non gouvernementales.
Les militants dénoncent des violations des Droits de l'Homme passées, notamment lors du Grand Bond en avant, une politique qui a causé la mort de vingt à trente millions de Chinois sous-alimentés, ou après les manifestations de la place Tian'anmen en 1989, lors de la répression qui a suivi et qui a fait de 400 à et de à (estimations). Bien que le gouvernement chinois ait reconnu l'existence de manquements majeurs, il affirme que la situation des droits de l'Homme progresse et qu'elle est aujourd'hui meilleure que jamais. Il affirme que la notion de Droits de l'Homme doit prendre en compte les conditions de vie, la santé ainsi que la prospérité économique. Il ajoute que certains événements ont été perçus comme abusifs par des groupes ou des nations en dehors de la Chine, alors que le gouvernement chinois les considère nécessaires pour le respect de l'ordre public et la stabilité sociale.
La conjonction des Jeux olympiques d'été de 2008 de Pékin, et les manifestations au Tibet qui ont débuté quelques mois plus tôt et ont été sévèrement réprimées, ont été l'occasion de remettre au premier plan de la scène internationale la violation des droits de l'homme en république populaire de Chine.
En juillet 2015, une centaine d'avocats prenant en charge des atteintes aux droits de l'homme sont enlevés et interrogés dans le cadre d'une campagne sans précédent, et plus de dix d'entre eux restent encore emprisonnés à fin septembre 2015.
De nombreuses sources, notamment le rapport sur les droits de l'Homme du département d'État des États-Unis, et d'autres études d'organisations non gouvernementales telles que Amnesty International et Human Rights Watch ont inventorié les violations de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, par le parti communiste chinois.
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Les camps d'internement du Xinjiang sont des camps situés dans la province chinoise du Xinjiang, construits à partir de 2014 dans le but d'interner des centaines de milliers de musulmans pratiquants ouïghours et kazakhs. Un million de Ouïghours y seraient internés de façon préventive et sans procès dans le cadre d’une vaste campagne d’antiterrorisme visant les islamistes et les indépendantistes après de nombreux attentats en 2013 et 2014. La Chine nie l'existence de ces camps avant d'en reconnaître officiellement l'existence en octobre 2018 sous le nom de .
Xi Jinping ( ) est un homme d'État chinois né le à Pékin (Chine). Il est le président de la république populaire de Chine depuis le . Fils d'un compagnon de Mao Zedong, Xi Zhongxun, il adhère au Parti communiste chinois dans les années 1970 et y exerce ses premières fonctions dans les années 1980, connaissant des responsabilités d'importance croissante jusqu'à arriver aux portes du pouvoir. Du au , il est vice-président de la république populaire de Chine sous le second mandat de Hu Jintao, dont il apparaît comme le successeur désigné.
Le Falun Gong (), dont le nom officiel est Falun Dafa (), est un mouvement spirituel inspiré du qigong, créé par Li Hongzhi. Son enseignement combine la pratique de la méditation, avec des exercices aux mouvements lents et souples, ainsi que le travail sur soi à travers ce qu'il appelle les trois principes fondamentaux : l'authenticité, la bonté et la tolérance. En dépit du fait que les universitaires occidentaux le considèrent comme un nouveau mouvement religieux (NRM), les adeptes refusent catégoriquement cette classification.