Le napalm, inventé en 1942, est de l'essence gélifiée, habituellement utilisée dans les bombes incendiaires. Sa formule est faite pour brûler à une température précise et coller aux objets et aux personnes. En 1980, son usage contre les populations civiles a été interdit par une convention des Nations unies ainsi que par le Droit international humanitaire, prenant sa source dans les Conventions de Genève, qui proscrit toutes armes ne faisant pas la distinction entre les civils et les combattants.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, autant les Alliés que l'Allemagne utilisèrent l'essence comme une arme dans les lance-flammes mais elle avait le défaut de brûler trop vite pour être un dispositif incendiaire efficace.
Le napalm fut inventé à l'université Harvard en 1942 pour l'utilisation dans des bombes et les lance-flammes. Le chimiste américain Louis F. Fieser (1899-1977), qui l'avait inventé, en était si fier qu'il collectionnait les coupures de presse relatives à son utilisation.
Son nom provient de la contraction des deux mots naphtalène et palmitate : na[phtalène]-palm[itate] et s'explique par les possibilités de réaction d'une poudre contenant du naphtalène (na) et du palmitate (palm) de sodium (ou d'aluminium), formant une substance d'apparence semblable à celle du savon. La quantité relative de poudre change les propriétés incendiaires, et diffère selon qu'il s'agit de lance-flammes ou de bombes.
Un gel aux propriétés incendiaires améliorées, le napalm-B, fut introduit pour rendre le napalm moins dangereux à manipuler et plus précis et contrôlable en brûlant. Le napalm-B ne contient aucun des éléments originaux desquels le nom est dérivé, mais utilise le benzène et le polystyrène pour solidifier l'essence. Il est reconnaissable à l'odeur particulière produite par sa combustion.
Le napalm fut utilisé pendant la Seconde Guerre mondiale par les Américains en juin 1944 dans le Pacifique pour la prise de l'île de Tinian et plus ponctuellement pendant la bataille de Normandie.
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Une bombe incendiaire est une bombe destinée à provoquer un incendie. Les bombes incendiaires sont utilisées comme armes de guerre. Une utilisation massive permet de provoquer un Feuersturm, un embrasement généralisé de l'air détruisant de larges surfaces, comme lors des bombardements stratégiques durant la Seconde Guerre mondiale en Allemagne et au Japon. Elles peuvent être employées pour nettoyer une zone, par exemple à des fins de déforestation du camp ennemi, comme ce fut le cas lors de la guerre du Viêt Nam.
Le lance-flammes est une arme terrestre conçue pour projeter un liquide enflammé. Cette arme est soit manipulée par un fantassin, soit intégrée à l'armement d'un char. L'effet létal est obtenu soit en arrosant directement la victime de liquide enflammé, soit en l'exposant à une forte chaleur, soit par consommation de l'oxygène dans un espace clos. On compte aussi sur l'effet dissuasif de cette arme, par la terreur que provoque la perspective d'être brûlé vif. L'arme peut également permettre d'incendier des bâtiments ou des véhicules.
La guerre du Viêt Nam (également appelée deuxième guerre d'Indochine, guerre civile vietnamienne ou guerre des dix mille jours par les Vietnamiens, qui ne la considèrent pas comme un conflit indépendant de la guerre d'Indochine) est une guerre qui se déroule au Viêt Nam et oppose, de 1955 à 1975, d'une part la république démocratique du Viêt Nam (ou Nord Viêt Nam) avec son armée populaire vietnamienne alliée au Front national de libération du Sud Viêt Nam, dit Viet Cong, et d'autre part, la république du Vi