Le port d'armes est la situation par laquelle un individu est équipé d'une ou plusieurs armes, pouvant être chargées, ou armées.
Contrôle des armes à feu
Dans la plupart des pays, le port d'armes qu'elles soient à feu, contondantes ou coupantes, est réglementé et le contrevenant s'expose à des poursuites.
En France, le port d'arme a été interdit en 1939, à la veille de la Seconde Guerre mondiale, puis maintenu par la France de Vichy et jamais libéralisé depuis. Il est aujourd'hui interdit d'avoir une arme à feu sur soi dans le domaine public (sauf pour la chasse ou d'autres activités fortement règlementées).
Le port d'arme à feu existe en France, est soumis à une autorisation très marginale (si on exclut le port d'armes lors d'actions de chasse).
Le port d'armes blanches ou contondantes en France est illégal sans autorisation, cependant il peut y avoir des exceptions en cas de motif légitime.
La défense n'est en général pas acceptée comme motif car s'armer avant d'être de fait en situation de légitime défense est considéré comme étant prémédité, les armes des contrevenants sont généralement confisquées, et le porteur sanctionné.
Les armes de catégorie D sont les armes coupantes (poignards, couteaux-poignards), contondantes, chimiques (pepper spray) ou encore électriques ; dans certains cas l'obtention d'une licence ou d'une autorisation spéciale est nécessaire. En France, majorité des armes de catégorie D sont d'acquisition libre mais le port en public de ces armes est interdit, sauf motif légitime. Prétendre que l'arme servirait à mieux affronter une altercation ou un danger ne constitue pas un motif légitime car dans les faits, beaucoup de porteurs d'armes de catégorie D n'ont aucune formation à leur usage et n'ont pas d'antécédents justifiant leur port.
Il convient de distinguer le port ouvert (open carry) du port dissimulé (concealed carry) qui sont en général réglementés différemment.
Dans la plupart des pays, les forces de maintien de l'ordre portent des armes.