Concept

Paradoxe du jeune Soleil faible

alt=Au début de l'Archéen, le Soleil avait un rayonnement 30 % moins intense qu'aujourd'hui.|vignette|Au début de l'Archéen, le Soleil avait un rayonnement 30 % moins intense qu'aujourd'hui. Le paradoxe du jeune Soleil faible désigne la contradiction apparente entre l'observation d'eau liquide tôt dans l'histoire de la Terre et les estimations astrophysiques suggérant que le Soleil ne brillait, au début de la création du Système solaire, qu'à 70 % de son intensité actuelle, n'augmentant que d'environ 7 % par milliard d'années. Le problème a été soulevé par les astronomes Carl Sagan et George Mullen en 1972. Pour résoudre ce paradoxe, il est habituellement invoqué un réchauffement par effet de serre, des influences astrophysiques ou une combinaison des deux. La question non résolue est de savoir comment un climat propice à la vie, nécessitant a priori de l'eau à l'état liquide, a été maintenu sur la Terre pendant un temps prolongé en dépit des variations d’énergie solaire et des conditions terrestres. Au début de l'histoire de la Terre, le Soleil avait une luminosité plus faible, représentant seulement 70 % de son intensité actuelle. En effet selon le modèle solaire standard, les étoiles semblables au Soleil s'illuminent progressivement tout au long de la période de leur séquence principale, en raison de la contraction du noyau stellaire causée par la fusion. Dans les conditions environnementales existantes à cette époque, ce rayonnement solaire aurait donc été insuffisant pour maintenir un océan liquide. Car avec la luminosité solaire d'il y a 4 milliards d'années, telle qu'estimée à ce jour, et les concentrations de gaz à effet de serre similaires à celles observées actuellement sur Terre, toute eau liquide exposée à la surface aurait gelé. Or les astronomes Carl Sagan et George Mullen soulignent en 1972 que cette supposition va à l'encontre des données géologiques et paléontologiques, qui indiquent la présence d'eau liquide, puisque l'histoire géologique de la Terre indique en permanence une surface relativement chaude dans le registre de température complet de la Terre, à l'exception d'une période glaciaire, la glaciation huronienne, il y a environ 2,4 à 2,1 milliards d'années.

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