Cryptosporidium (les cryptosporidies) est un genre de parasites unicellulaires pathogènes pour l'Homme, de l'embranchement Apicomplexa (les apicomplexés ou sporozoaires), capables de provoquer des diarrhées appelées cryptosporidioses chez plusieurs espèces de vertébrés (dont à sang chaud et dont l'homme). Ce sont des organismes qui commencent à être mieux connus, qui peuvent également causer des maladies sévères, dont des pancréatites. Chez les enfants en bas âge et chez des adultes immunodéprimés ou infectés par le VIH, ils provoquent une malnutrition secondaire pouvant être mortelle.
L'espèce la plus étudiée est Cryptosporidium parvum.
Deviennent inactifs par la congélation (-22 °C pendant 10 jours ou plus) ou par la chaleur (65 °C pendant 5-10 minutes).
Ils développent rapidement par sélection une résistance à la majorité des désinfectants. La chloration de l'eau de consommation ou de l'eau des piscines ne suffit pas à détruire ce parasite.
Ils peuvent être détruits par la lumière ultraviolette, l'ozonation et une stérilisation aqueuse.
Le premier cas a été découvert en 1976 et la cryptosporidiose est actuellement considérée comme un problème majeur de santé publique aux États-Unis et dans les pays en voie de développement, provoquant respectivement 2 et 6 % des cas de diarrhées graves.
Chez la souris et en laboratoire, l'interleukine 12 ( IL-12) semble avoir un rôle protecteur, comme elle en a contre d'autres parasites unicellulaires tels la leishmanie, le toxoplasme et une plasmodie.
Le génome du Cryptosporidium parvum a été séquencé en 2004 et s'est trouvé être inhabituel parmi les eucaryotes. En effet, les Cryptosporidium ne contiennent pas de mitochondries mais possèdent à la place un organite découvert récemment et appelé mitosome depuis 1999. Celui-ci n'ayant pas d'ADN mitochondrial, ses constituants ne peuvent avoir pour origine que l'ADN nucléaire.
thumb|left|250px|Oocystes (forme de résistance) de Cryptosporidium sp., colorés par la technique de Ziehl Nielsen
Il peut être détecté dans le sol via son ARN, par PCR.
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La est une maladie intestinale grave, notamment chez plusieurs animaux comme les bovins et les oiseaux. Elle est transmissible à l'humain. Chez le veau, elle donne lieu à des diarrhées sévères et une faiblesse intense. Les sujets atteints sont souvent incapables de se tenir debout. Avec une raideur prononcée des membres, les animaux n'ont pas d'appétit et maigrissent rapidement. Sans soins efficaces, la maladie évolue vers la mort. Chez l'humain immunocompétent, la maladie se résout spontanément en une dizaine de jours.
Cyclospora cayetanensis est une espèce de protozoaires parasites qui cause un type d'intoxication alimentaire nommée cyclospora, identifiée depuis 1977, chez les humains. La première épidémie a été décrite en 1990 dans un hôpital de Chicago. Les risques d'infections augmentent en consommant des aliments ou des boissons contaminés (fruits et légumes importés, frais consommés crus ou légèrement cuits) par Cyclospora provenant de pays en développement ou pendant un séjour dans ces pays où la maladie d'origine alimentaire causée par Cyclospora est courante.
Cryptosporidium (les cryptosporidies) est un genre de parasites unicellulaires pathogènes pour l'Homme, de l'embranchement Apicomplexa (les apicomplexés ou sporozoaires), capables de provoquer des diarrhées appelées cryptosporidioses chez plusieurs espèces de vertébrés (dont à sang chaud et dont l'homme). Ce sont des organismes qui commencent à être mieux connus, qui peuvent également causer des maladies sévères, dont des pancréatites.