Leuthanasie de l'enfant est une variante d'euthanasie appliquée à des enfants gravement malades ou atteints de sévères affections congénitales. Tout comme l'euthanasie, ce sujet provoque des controverses à l'échelle mondiale ainsi qu'un débat éthique sous l'angle moral, philosophique et religieux. En 2005, les Pays-Bas deviennent le premier pays qui dépénalise l'euthanasie sur des enfants dont le pronostic est désespéré et qui subissent des souffrances impossibles à apaiser. Neuf ans plus tard, la Belgique modifie sa loi de 2002 sur l'euthanasie pour en étendre les effets aux mineurs. L'euthanasie est le processus consistant à mettre fin aux jours d'une personne atteinte d'une maladie incurable qui lui inflige des souffrances insupportables. L'euthanasie peut être : volontaire, si la personne formule elle-même la demande ou le consentement de mettre fin à ses jours ; involontaire, si la personne possède la capacité de consentir, mais n'a pas consenti à l'euthanasie, parce qu'elle ne veut pas mourir ou parce que la question ne lui a pas été posée ; non volontaire, dans le cas où la personne n'est pas en état de consentir à l'euthanasie, par exemple si elle est inconsciente ou si le malade est un nourrisson. D'après Françoise Biotti-Mache, l'euthanasie est dite « active » . L'euthanasie dite « passive » . La notion d'euthanasie sur l'enfant provoque des débats animés. Le débat éthique porte sur deux domaines : L'euthanasie sur les nouveau-nés et les nourrissons ; L'euthanasie sur les mineurs. Le pédiatre , après avoir assisté à des naissances d'enfant atteints de maladies congénitales irréversibles, entame une campagne pour faire évoluer la législation et autoriser l'euthanasie des nourrissons sous des conditions strictes. Il milite en faveur d'un « protocole à l'échelle nationale pour autoriser chaque pédiatre, abordant la question avec toute la prudence nécessaire et conformément à tous les critères », à abréger la vie de patients par esprit de compassion.