Giorgio MargaritondoDe nationalité américaine et suisse, Giorgio Margaritondo est né à Rome (Italie) en 1946. Il a reçu la Laurea cum laude en physique de l'Université de Rome en 1969. De 1969 à 1978, il a travaillé pour le Consiglio Nazionale delle Ricerche (CNR), à Rome, à Frascati et, pendant la période 1975-1977, chez Bell Laboratories aux Etats-Unis. De 1978 à 1990, il est professeur de physique à l'Université du Wisconsin, à Madison (Etats-Unis); en 1984, il est nommé vice-directeur au Centre de rayonnement synchrotron de la même université. En 1990, il est engagé à l'EPFL comme professeur ordinaire et dirige l'Institut de physique appliquée au Département de physique. Il a été également membre honoraire du corps professoral de l'Université Vanderbilt à Nashville. En 2001 il a été nommé doyen de la Faculté des sciences de base de l'EPFL; en 2004, il a été nommé Vice-président pour les affaires académiques.; en 2010 et jusqu'à sa retraite de l'EPFL en 2016 il est devenu Doyen de la formation continue. A côté de ses cours de physique générale, son activité de recherche porte sur la physique des semiconducteurs et des supraconducteurs (états électroniques, surfaces, interfaces) et des systèmes biologiques; ses principales méthodes expérimentales sont la spectroscopie et la spectromicroscopie électroniques, l'imagerie aux rayons x et la microscopie SNOM, y compris les expériences avec le rayonnement synchrotron et le laser à électrons libres. Auteur d'environ 700 articles scientifiques et de 9 livres, il a aussi été responsable de 1995 à 1998 des programmes scientifiques du Synchrotron ELETTRA à Trieste. Depuis 1997, il a été le coordinateur de la table ronde de la Commission européenne pour le rayonnement synchrotron, et président du conseil de la "Integrated Initiative" de la Commission européenne pour les synchrotrons et les lasers à électrons libres (IA-SFS, ensuite ELISA), le plus grand réseau au monde de laboratoires dans ce domaine. En 2011-2015, il a été Editor-in-Chief du Journal of Physics D (Applied Physics). A présent, il est vice-président du conseil de l'Università della Svizzera Italiana (USI) et président du Scientific and Technological Committee de l'Istituto Italiano di Tecnologia (IIT). Il est "Fellow" de l'American Physical Society et de l'American Vacuum Society; il est également "Fellow and Chartered Physicist" de l'Institute of Physics.
Ali H. SayedAli H. Sayed est doyen de la Faculté des sciences et techniques de l’ingénieur (STI) de l'EPFL, en Suisse, où il dirige également le laboratoire de systèmes adaptatifs. Il a également été professeur émérite et président du département d'ingénierie électrique de l'UCLA. Il est reconnu comme un chercheur hautement cité et est membre de la US National Academy of Engineering. Il est également membre de l'Académie mondiale des sciences et a été président de l'IEEE Signal Processing Society en 2018 et 2019.
Le professeur Sayed est auteur et co-auteur de plus de 570 publications et de six monographies. Ses recherches portent sur plusieurs domaines, dont les théories d'adaptation et d'apprentissage, les sciences des données et des réseaux, l'inférence statistique et les systèmes multi-agents, entre autres.
Ses travaux ont été récompensés par plusieurs prix importants, notamment le prix Fourier de l'IEEE (2022), le prix de la société Norbert Wiener (2020) et le prix de l'éducation (2015) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Papoulis (2014) de l'Association européenne de traitement des signaux, le Meritorious Service Award (2013) et le prix de la réalisation technique (2012) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Terman (2005) de la société américaine de formation des ingénieurs, le prix de conférencier émérite (2005) de la société de traitement des signaux de l'IEEE, le prix Koweït (2003) et le prix Donald G. Fink (1996) de l'IEEE. Ses publications ont été récompensées par plusieurs prix du meilleur article de l'IEEE (2002, 2005, 2012, 2014) et de l'EURASIP (2015). Pour finir, Ali H. Sayed est aussi membre de l'IEEE, d'EURASIP et de l'American Association for the Advancement of Science (AAAS), l'éditeur de la revue Science.
Alfredo PasquarelloAlfredo Pasquarello effectue ses études en physique à l'Ecole normale supérieure de Pise et à l'Université de Pise et obtient leurs diplômes respectifs en 1986. Il obtient le titre de Docteur ès sciences à l'EPFL en 1991 avec une thèse portant sur les transitions à plusieurs photons dans les solides. Ensuite, il effectue des recherches post-doctorales aux Laboratoires Bell (Murray Hill, New Jersey) sur les propriétés magnétiques des fullerènes de carbone. En 1993, il rejoint l'Institut romand de recherche numérique en physique des matériaux (IRRMA), où sa recherche porte sur des méthodes de simulation ab initio. En 1998, le Prix Latsis de l'EPFL lui est decerné pour son travail de recherche portant sur les matériaux à base de silice désordonnée. Bénéficiant de plusieurs subsides du Fonds National, il constitue ensuite sa propre équipe de recherche à l'IRRMA. En juillet 2003, il est nommé Professeur en Physique théorique de la matière condensée à l'EPFL. Actuellement, il dirige la Chaire de simulation à l'échelle atomique.
Denis DubouleDenis Duboule est né en 1955. De Nationalités Suisse et Française, il étudie la biologie à lUniversité de Genève où il reçoit un PhD dans le domaine de lembryologie des mammifères en 1984. Il passe ensuite 10 ans à létranger, dabord comme post-doc et group leader à la faculté de Médecine de Strasbourg (CNRS), puis au Laboratoire Européen de Biologie Moléculaire, à Heidelberg (Allemagne). En 1993, il est nommé Professeur ordinaire à lUniversité de Genève, où il dirige le département de Génétique et Evolution depuis 1997. En 2001 il prend la direction du pôle dexcellence NCCR aux Frontières de la Génétique et celle de la division médecine-Biologie du FNS en 2012. En 2006, il est nommé Professeur ordinaire à lEPFL, Lausanne, où il dirige le laboratoire de Génomique du Développement (UpDUB).
Ses activités de recherche sexercent dans le domaine de lembryologie, de la génétique et de la génomique du développement des mammifères, dans le contexte général de lEvolution des structures et des organes. En particulier, son laboratoire a été associé à de nombreuses recherches dans le domaine de lanalyse structurelle et fonctionnelle des gènes architectes (Hox) et de leur régulation transcriptionnelle pendant le développement précoce. Denis Duboule est également actif dans le domaine de la communication de la science. Il est membre de lAcademia Europea ainsi que dautres académies. Il est également membre de lInstitut de France (Académie des Sciences), de la Société Royale (UK) et de lAcadémie des Sciences Américaine (NAS). Il a reçu plusieurs prix et distinction, notamment le Prix Marcel Benoist, le Prix Louis-Jeantet de Médecine en 1998 et le Prix international de lINSERM en 2010. Voir également https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Duboule. Harald BruneOriginaire de Münich en Allemagne, né en 1961, Harald Brune obtient son diplôme en physique de l'Université Ludwig Maximilians en 1989. Après une thèse en chimie physique à l'Institut Fritz-Haber de la Société Max-Planck à Berlin il obtient son titre de docteur ès sciences en 1992. Dès cela, il rejoint le groupe du Prof. K. Kern à l'Institut de physique expérimentale à l'EPFL. En 1995 il est chercheur invité à Copenhague travaillant en modélisation chez le Prof. J. Nørskov. De retour à l'EPFL, il se voit décerné le prix Latsis EPFL 1996 pour ses études par microscopie à effet tunnel de processus atomiques déterminants la croissance cristalline de couches minces. En 1998 il obtient son habilitation (venia legendi) en Physique et est nommé Maître d'enseignement et de recherche (MER) en nanophysique à l'EPFL. La même année il recoit une offre de Professeur Ordinaire (C4) de l'Université Philipps de Marburg. Début 1999 il réfuse cette offre et accepte un poste de Professeur Extraordinaire à l'EPFL et s'installe au sein de l'Institut de la Physique des Nanostructures. Il est nommé Professeur Ordinaire en 2005. Sa recherche porte sur les propriétés physiques (en particulier le magnétisme et la structure électronique) de nouvelles formes de la matière condensée comme des nanostructures et des couches ultra-minces. Il s'intéresse également à la catalyse hétérogène sur des systèmes inspirés dans leur composition et taille par celle des sites actives dans les enzymes en biologie. Il enseigne la Physique Générale pour ingénieurs, la Physique des matériaux solides pour physiciens, les méthodes expérimentales pour physiciens, ainsi que la Physique des surfaces, interfaces et nanostrcutures à l'école doctorale.
René MonotD'origine vaudoise, René Monot est né à Lausanne le 10 août 1943; c'est dans cette ville qu'il effectue ses études secondaires. Il suit les cours de la section de physique de l'Ecole polytechnique de l'Université de Lausanne, où il obtient son diplôme en 1966. Il est ensuite assistant, puis premier assistant du prof. Jean-Pierre Borel sous la direction duquel il réalise une thèse de doctorat sur les propriétés magnétiques des petites particules d'argent de quelques nanomètres de diamètre. Après sa thèse, de 1975 à 1978, il est engagé à l'Université de Californie, à Berkeley (Etats-Unis) pour y poursuivre, dans le laboratoire du prof. W.D. Knight, une recherche sur le magnétisme des amas d'atomes.
Depuis son retour en Suisse, il travaille à l'Institut de physique expérimentale où il a la fonction d'adjoint scientifique dès 1981. Il est nommé professeur titulaire en 1985.
Il enseigne aux étudiants de la section électricité, l'introduction à la mécanique quantique et il est chargé du cours de physique des surfaces pour le 2e et 3e cycle. Ses projets de recherche portent sur la physique des amas d'atomes métalliques, des interactions molécules-surfaces et des stades initiaux de la croissance épitaxiale.