Concept

Komatiite

Résumé
thumb|Échantillon de komatiite.|253x253px La komatiite est une roche volcanique ultramafique à olivine et pyroxène, riche en magnésium, très fréquente à l'Hadéen et l'Archéen. Elle tient son nom de la rivière Komati, en Afrique du Sud, où elle est particulièrement visible. vignette|252x252px|Komatiite avec un facies Spinifex bien marqué dans un cumulat magmatique daté à -2.7 Ga. (Upper Komatiitic Unit ; Pyke Hill proche de Potter Mine, Ontario, Canada). Leur formation implique un taux de fusion partielle pouvant atteindre 50 % avec des températures de fusion de l'ordre de (contrairement aux des basaltes actuels). Elle est caractérisée par une grande richesse en magnésium MgO (18 à 35 % soit trois à quatre fois plus qu'un basalte classique, qui en contient moins de 10 %), qui est un élément compatible (c'est-à-dire qui se concentre préférentiellement dans une phase solide à la suite d'une fusion partielle) donc signe également un taux de fusion important. Les komatiites contiennent des olivines spinifex (minéraux en forme de baguettes), témoins d'une cristallisation extrêmement rapide. Sur Terre, les komatiites sont très rares et essentiellement limités aux roches d'âge archéen. La plupart sont vieilles de plus de deux milliards d'années et on ne connaît en raison de leur âge que des komatiites métamorphisées (en toute rigueur des métakomatiites). Le témoin le plus jeune de komatiite est d'âge phanérozoïque et se trouve sur le plateau océanique des Caraïbes sur l'île Gorgona en Colombie. Sur Mars, le rover Spirit en a découvert de probables dans le cratère Gusev. La sagduction définit un phénomène géologique à l'Archéen et l'Hadéen, lié à une instabilité de roches de différentes densités. Cette différence abouti à une enfoncement de l'unité plus dense à état solide (komatiites) dans une unité moins dense, fonctionnement inverse du phénomène de diapirisme. Ce phénomène explique la tectonique verticale au milieu de plaque tectonique à l'Archéen et l'Hadéen ou il n'existe pas d'épaississant crustal comme on peut l'observer aujourd'hui conduisant à une tectonique verticale.
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Métasomatose
La métasomatose, appelée métasomatisme, est un processus diagénétique (diagenèse) ou métamorphique par lequel il y a, dans un élément au sein d'une roche, remplacement d'un minéral par un autre, atome par atome, molécule par molécule. Ce processus est consécutif de la circulation de fluides réactifs dans le matériau rocheux, induisant un apport externe ou un départ de certains éléments chimiques (Na, K, Ca, Si ...). En règle générale, le phénomène est lent et permet la conservation de la forme initiale de l'élément pétrographique concerné.
Roche magmatique
Les roches magmatiques ou roches ignées (anciennement, roches éruptives), se forment quand un magma se refroidit et se solidifie, avec ou sans cristallisation complète des minéraux le composant. Cette solidification peut se produire : lentement en profondeur, cas des roches magmatiques plutoniques (dites « intrusives ») ; rapidement à la surface, cas des roches magmatiques volcaniques (dites « extrusives » ou « effusives »).
Phlogopite
Le phlogopite est une espèce minérale du groupe des silicates et du sous-groupe des phyllosilicates de la famille des micas, de formule KMg3AlSi3O10(OH)2 avec des traces de Mn; Ba; Cr; Na; Ti; Ni; Zn; Ca; Li; Rb; H2O. (À noter que phlogopite est bien du genre masculin). Décrit par Johann August Friedrich Breithaupt en 1841, le nom dérive du grec φλογωπός (phlogôpós) qui veut dire "semblable à la flamme", en allusion à la couleur de certains spécimens. Edwards, comté de St. Lawrence, New york, États-Unis.
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