vignette|Moine s'inclinant en faisant gasshō.
») est une mudrā utilisée dans le bouddhisme japonais qui regroupe douze variations de la position des mains, onze fois tenues verticalement et une fois horizontalement. La posture la plus courante est le nebina gasshō, dans lequel les paumes sont jointes sans espace entre elles, et qui sert à saluer et à rendre hommage. Cette mudrā dérive de l'anjali-mudra qui a donné en Inde la salutation namasté.
D'autre part, les différentes variantes de gasshō ont connu de nombreuses applications dans la sculpture et l'art japonais.
Gasshô (ou sa forme complète gasshō-in) est l'équivalent de l'expression sanskrite anjali mudra, et en tant que tel, il s'agit d'un geste de salutation et de vénération.
Outre qu'il est le signe de la prière, ce geste est pratiqué par les divinités bouddhiques, et il est le signe de leur action et de leurs pouvoirs. C'est aussi une mudrā de salutation et de vénération, et il correspond alors à l'anjali mudra (sanskrit).
vignette|Le maître de Thiền (zen vietnamien) faisant gasshō.
Dans le bouddhisme zen, gasshō est utilisé pour saluer. Il s'agit d'un geste de révérence dans lequel les mains sont pressées l'une contre l'autre à la hauteur de la poitrine, les bras étant souvent à l'horizontale.
Le gasshō (traduction japonaise du terme sanskrit, anjāli) est en fait une mudrā qui exprime le salut, la gratitude, la vénération ou encore la supplique, et qui, à ce titre, est fort répandu en Asie. Pour le zen, ce geste marque aussi la non-dualité, l'unité de tous les phénomènes. En tant que tel, il exprime l'ainséité, c'est-à-dire la nature véritable de la réalité. Si les mudrâ sont fréquents dans le bouddhisme ésotérique (par exemple les écoles tendai ou le shingon), ils sont guère utilisés dans le zen.
Dans le zen, il est communément utilisé comme signe de salutation entre les membres de la communauté monastique (sangha), et aussi pour rendre hommage à une représentation de bouddha.