Depuis l’époque de Deng Xiaoping, la politique étrangère de la république populaire de Chine est fondée sur le principe du . Cette orientation a été confirmée après l’accession au pouvoir de Hu Jintao en 2002.
Tout en privilégiant des relations harmonieuses et stables avec ses voisins asiatiques, la république populaire de Chine, un des cinq membres permanents du Conseil de sécurité de l’ONU souhaite se placer sur un pied d’égalité avec les autres grandes puissances mondiales (Union européenne, Russie, États-Unis) tout en développant sa présence, notamment économique, dans d’autres pays ou régions du monde, tels que les pays du tiers monde dont des pays d'Afrique, ainsi que dans la plupart des pays de l'Europe.
La politique chinoise est basée sur des évolutions par petites touches qui conduisent à défendre l'intérêt de la Chine sur le long terme. La Chine défend ses intérêts sous couvert de solidarité. Parmi les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations unies, elle est la seule à n’avoir tiré aucun coup de feu au-delà de ses frontières en plus d'une trentaine d'années, depuis sa courte bataille navale avec le Vietnam en 1988.
En 1949, le Parti communiste chinois arrive au pouvoir dans un pays épuisé par les guerres. La capitale du Guomindang, la ville marchande de Nankin, est délaissée au profit de Pékin (Beijing), ville impériale.
Dès 1950, la Chine intervient massivement dans la Guerre de Corée face aux forces onusiennes essentiellement américaines. Entre 1952 et 1955, l'Union soviétique signe le pacte sino-soviétique. En 1951 le Tibet perd brutalement son autonomie, entraînant l'exil du Dalaï-lama. Lorsque, en 1979, la Chine lance une opération militaire contre le Vietnam.
Perspectives de la Chine comme superpuissance potentielle
Avec un produit intérieur brut (PIB) s’élevant à 5,745 milliards de dollars en 2010, la Chine était la deuxième puissance économique mondiale après les États-Unis, grâce à un taux de croissance annuel moyen de 9,4 % sur la période 1979-2008.