L'économie des Philippines, dont le PNB avoisine les de dollars, repose essentiellement sur l’agriculture, un secteur qui reste peu compétitif par manque d'infrastructures. Malgré tout, ce secteur primaire emploie 33 % de la population active mais ne contribue qu'a 12,3 % du PIB du pays. Le secteur des services représente plus de la moitié du PIB et bénéficie du mouvement des délocalisations d'entreprises occidentales tels que les centres d'appel. La population philippine travaillant à l'étranger participe largement à l'économie nationale, puisqu'elle contribue à hauteur de 10 % environ à la formation du PIB.
70 % de la population dépend du secteur agricole. Les principales cultures sont le tabac, le cocotier ( exportateur mondial), l'ananas, la banane ( exportateur mondial), le riz ( mondial), le maïs ( mondial), le chanvre de Manille, la canne à sucre ( mondial), le café ( mondial) et les bois tropicaux (à Mindanao) destinés au Japon. Depuis les années 2000, et en raison d'une forte démographie, les Philippines ne sont plus auto-suffisantes en matière de production de riz : elles doivent donc en importer désormais de pays d'Asie voisins, comme le Viêt Nam.
Le PIB par habitant s'élève en 2006 à dollars américain par habitant et par an. Les Philippines font partie de la Coopération économique pour l'Asie-Pacifique (APEC). L'économie des Philippines est la importante au monde, selon les statistiques pour 2016 du FMI et un des marchés émergents.
Le pays est considéré comme un nouveau pays industrialisé, avec une économie en transition, de l'agriculture à la fabrication industrielle et aux services. En 2016, son produit intérieur brut (PIB/GDP) en parité de pouvoir d'achat a atteint $.
L’État est faible et intervient peu dans l'économie. Seuls 15 % sont consacrés aux dépenses publiques. La population n’a pas toujours accès aux besoins fondamentaux, tels que la santé, l’éducation ou la justice. La Confédération syndicale internationale cite en 2018 les Philippines parmi les pays où les droits des travailleurs sont les moins respectés.