La pangenèse est le mécanisme hypothétique conçu par Charles Darwin pour expliquer l’hérédité. Exprimée d'abord en 1868 dans De la variation des animaux et des plantes à l'état domestique, cette théorie qui ne fait pas une distinction claire entre la transmission des caractères acquis et celle des caractères héréditaires, reprend la conception hippocratique selon laquelle l'ensemble de l'organisme participe à l'hérédité, mais en l'adaptant à la théorie cellulaire. La théorie des gemmules, qui s'est avérée erronée, a toutefois une importance en épistémologie - en attirant l'attention sur une masse de faits appelant explication.
Selon Hippocrate, les différentes parties du corps émettent des humeurs qui gagnent les organes génitaux où elles forment les semences (étymologiquement, pangenèse signifie en grec engendrement par le tout). Au , Maupertuis adapte la conception hippocratique à la chimie de son temps qui est une chimie des particules et non plus des humeurs : les diverses parties du corps émettent selon lui des particules qui se regroupent dans les ovaires et les testicules y formant les semences ; après la fécondation, ces particules se rassemblent pour former un nouvel individu. À la même époque Buffon propose une théorie semblable mais légèrement différente.
L'explication par la pangenèse est alors en concurrence avec celle de la préformation des germes associée à celle de l'emboîtement des germes.
Darwin ne cite jamais Maupertuis : il n'est pas certain qu'il en ait directement eu connaissance.
Darwin suppose que les cellules de tout le corps bourgeonnent émettant ainsi ce qu'il désigne comme des « gemmules ». Celles-ci, libérées dans le milieu extracellulaire et la circulation générale ont la capacité de s'agréger en une forme que Darwin appelle « polybourgeon ». Selon cette conception, les ovules et les spermatozoïdes sont les polybourgeons formés dans les organes génitaux.
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Le lamarckisme est aujourd'hui quasiment synonyme de la théorie transformiste de la transmission des caractères acquis, en référence à un aspect de la théorie de l'évolution du vivant due à Jean-Baptiste de Lamarck, bien que la réduction de cette théorie à ce seul aspect soit très largement discutable.
Un gène, du grec ancien (« génération, naissance, origine »), est, en biologie, une séquence discrète et héritable de nucléotides dont l'expression affecte les caractères d'un organisme. L'ensemble des gènes et du matériel non codant d'un organisme constitue son génome. Un gène possède donc une position donnée dans le génome d'une espèce, on parle de locus génique. La séquence est généralement formée par des désoxyribonucléotides, et est donc une séquence d'ADN (par des ribonucléotides formant de l'ARN dans le cas de certains virus), au sein d'un chromosome.
'Charles Robert Darwin' , né le à Shrewsbury dans le Shropshire et mort le à Downe dans le Kent, est un naturaliste et paléontologue britannique dont les travaux sur l'évolution des espèces vivantes ont révolutionné la biologie avec son ouvrage L'Origine des espèces paru en 1859. Célèbre au sein de la communauté scientifique de son époque pour son travail sur le terrain et ses recherches en géologie, il a adopté l'hypothèse émise 50 ans auparavant par le Français Jean-Baptiste de Lamarck selon laquelle toutes les espèces vivantes ont évolué au cours du temps à partir d'un seul ou quelques ancêtres communs et il a soutenu avec Alfred Wallace que cette évolution était due au processus de sélection naturelle.
In the early 2000s, the SADS, an extensive linguistic atlas project, surveyed more than three thousand individuals across German-speaking Switzerland on over two hundred linguistic variants, capturing the morphosyntactic variation in Swiss German. In this ...