Automobile assembly plants in the USA in 2004.png
La construction automobile aux États-Unis, traditionnellement dominée par les Big Three (General Motors (GM), Ford et Chrysler), était en 2009 au bord de la faillite. Ce secteur a été qualifié de par Barack Obama. Le rôle important de l'automobile dans la culture américaine s'explique, entre autres, par la disposition urbaine du pays, qui tend à favoriser les banlieues résidentielles au détriment du centre-ville, reliées par différentes routes aux centres commerciaux. Les autres formes de transport de passagers (train, autobus, etc.) ne sont, en comparaison avec l'automobile, que marginales. Ainsi, en 1960, on recensait sur les routes dont particulières et autobus, et, en 2008, dont particulières et .
La Duryea Motor Wagon Company officialisée en septembre 1895 est la première entreprise américaine à construire des automobiles.
En 1903, la France produit , soit 48,77 % de la production mondiale, contre aux États-Unis. Les rares automobiles d'origine américaine sont la conception des frères Duryea ou encore des frères Aperson. Aux États-Unis, on comptait cinquante marques en 1898 et 291 en 1908.
vignette|Ford T en 1909 ; l'automobile passe du statut de carrosse motorisé à un produit grand public.
Rapidement, l'automobile s'industrialise. Si la France peut être considérée comme pionnière dans la conception des automobiles, c’est aux États-Unis que celle-ci prend toute son ampleur. L'industrie automobile américaine, à l’image de Ford et de General Motors, connaît une croissance rapide. La standardisation, l'économie de main-d'œuvre et la concentration des entreprises sont autant de facteurs de cette prospérité américaine.
En 1901, un constructeur américain, la « Olds Motor Vehicle Company », vend en trois ans près de d'un modèle unique. La très célèbre « Modèle T » de Ford est le premier modèle à bénéficier pleinement de ce système de « travail à la chaîne » fondé sur le taylorisme, ce qui en fait la voiture la plus vendue au monde à l'époque.