Michel Maffesoli, né le à Graissessac (Hérault), est un sociologue français. Ancien élève de Gilbert Durand et de Julien Freund, professeur émérite à l'université Paris-Descartes, Michel Maffesoli a développé un travail autour de la question du lien social communautaire, de la prévalence de l'imaginaire et de la vie quotidienne dans les sociétés contemporaines, contribuant ainsi à l'approche du paradigme postmoderne. Ses travaux encouragent le développement des sociologies compréhensive et phénoménologique, en insistant notamment sur les apports de Georg Simmel, Alfred Schütz, Georges Bataille et Jean-Marie Guyau. Il est membre de l'Institut universitaire de France depuis , au terme d'une procédure de nomination controversée. D'autres de ses nominations à des instances universitaires sont critiquées par la communauté scientifique française, notamment en raison de la subjectivité de Maffesoli en sciences humaines et de sa perception d'une certaine « sociologie interprétative/postmoderne » à vocation académique. Dans un texte publié sur le site Internet « La France Forte » lors de la campagne de l'élection présidentielle de 2012, il apparaît parmi des personnalités ayant appelé à voter Nicolas Sarkozy, ce qu'il a par la suite démenti. En 2014, Michel Maffesoli donne une interview à la radio d'extrême droite Radio Courtoisie sur le thème de la fin des élites. En 2019 et en 2020, le sociologue donne deux conférences auprès du parti royaliste l'Action Française. Il participe également à une conférence organisée par Gilbert Collard, député du Rassemblement National, sur le thème : « Liberté d’expression : expression ou extinction ? ». Michel Maffesoli a été initié en franc-maçonnerie dans les années 1970, dans une loge du Grand Orient de France à Lyon. Alors qu'il avait démissionné le 10 novembre 2022 par un courrier au Grand Maître du Grand Orient de France, le 14 novembre 2022, la Chambre Suprême de Justice Maçonnique (CSJM) du Grand Orient de France, par jugement en appel, a prononcé son exclusion de cette Obédience pour ses très nombreuses participations à des manifestations de groupuscules d’extrême-droite (Action Française, Rassemblement National, Reconquête.