vignette|Mamoru Shigemitsu, le ministre des Affaires étrangères du Japon, signe les actes de capitulation du Japon à bord de l' sous le regard du général Richard K. Sutherland, le .|alt=Shigemitsu signe les actes de capitulation devant Sutherland. Second plan : rangs de soldats américains.
La capitulation du Japon, intervenue officiellement le avec la signature des actes de capitulation du Japon à Tokyo, met officiellement un terme aux hostilités de la Seconde Guerre mondiale. D'abord favorable à la poursuite du conflit et des négociations avec l'URSS, le gouvernement japonais est forcé par la déclaration de guerre soviétique et les bombardements atomiques d'Hiroshima et Nagasaki d'accepter la reddition et les conditions décidées par les Alliés à la conférence de Potsdam.
Le , une allocution radiophonique de l'empereur du Japon Hirohito annonça que le pays acceptait les termes de la conférence de Potsdam, mettant ainsi fin à la guerre du Pacifique, et donc à la Seconde Guerre mondiale. Les conséquences de la défaite pour le Japon sont notamment le changement de régime politique, le désarmement, la perte de ses conquêtes et l'occupation de son territoire ; toutefois, l'institution impériale est épargnée.
À la fin du mois de juillet 1945, la Marine impériale japonaise n'a plus les moyens de conduire des opérations d'envergure et une invasion alliée du Japon est imminente. Tout en affirmant publiquement son intention de lutter jusqu'au bout, le Conseil suprême pour la direction de la guerre, qui rassemble les six membres les plus importants du gouvernement japonais (les « Six Grands »), envisage d'entamer des démarches diplomatiques auprès de l'Union soviétique, restée neutre, afin qu'elle serve de médiateur pour obtenir un accord de paix qui ne soit pas trop favorable aux États-Unis, mais, pendant ce temps, les Soviétiques, décidés à rompre le pacte de neutralité qui les lie au Japon, se préparent à attaquer les forces japonaises en Mandchourie et en Corée conformément aux promesses qu'ils ont secrètement faites aux États-Unis et au Royaume-Uni lors des conférences de Téhéran et Yalta.