La Maschinengewehr 42 allemande, plus connue sous son code de nomenclature « MG42 » (« MG » pour « Maschinengewehr », soit « mitrailleuse » en français, littéralement « fusil machine »), est considérée comme l'une des meilleures mitrailleuses de la Seconde Guerre mondiale. Les premières armes arrivent dans les unités au cours de l'année 1942. Elle est largement utilisée par l'infanterie de la Wehrmacht pendant la deuxième moitié de la Seconde Guerre mondiale et ses dérivés modernes comme la « MG3 », la « M53 » ou la « MG42/59 », chambrés en 7,62 OTAN, sont encore en service dans de nombreux pays. L'armée allemande lance la conception de la « MG42 » pour pallier le principal défaut de la mitrailleuse MG34 », qui bien que très efficace et polyvalente, a un coût de fabrication trop élevé pour une nation en guerre, et exige beaucoup de matériaux et de main d'œuvre spécialisée car elle comporte un nombre important de pièces requérant un usinage de précision. Metall und Lackierwarenfabrik Johannes Grossfuss AG, spécialiste du métal embouti, est chargée du développement de la nouvelle arme en 1939. Le principe du court recul du canon, déjà en vigueur sur la « MG34 », est conservé avec un réducteur de recul faisant aussi office de cache-flamme en bout de canon. Mais le mécanisme de verrouillage de la culasse est repensé en utilisant le brevet, du , du Polonais Edward Stecke (Panstwowe Wytwornie Uzbrojenia). Il utilise deux galets situés dans la tête de culasse poussés contre le canon pour verrouiller l'ensemble. Durant le recul, ils sont resserrés, séparant le canon et culasse. Le chargeur d'assaut de son prédécesseur et sa fixation sont abandonnés pour simplifier l'ensemble. La méthode de fabrication s'inspire de celle du « MP-40 », avec un recours important à l'estampage et à l'assemblage par soudure, le montage étant réalisable dans des ateliers de mécanique standards, selon un mode de production déjà mis en œuvre pour le Chauchat. Le modèle créé, appelé « MG39 », se montre encore assez similaire à la « MG34 » mais sa construction requiert deux fois moins de temps, au lieu de 150, et moins de métal.