Philippe GilletPhilippe GILLET est entré à lEcole normale supérieure de la rue dUlm (Paris) pour y mener des études en sciences de la Terre. En 1983, il obtient un PhD en géophysique à luniversité de Paris VII et rejoint luniversité de Rennes I comme assistant. En 1988, titulaire dun doctorat dEtat, il devient professeur dans cette même université et la quitte en 1992 pour rejoindre Ecole normale supérieure de Lyon.
La formation des chaînes de montagnes, et des Alpes en particuliers, est lobjet de la première partie de sa carrière scientifique. En parallèle, il développe des techniques expérimentales (cellules à enclumes de diamants)qui permettent de simuler en laboratoire les conditions de pression et de température qui règnent au sein des planètes. Lobjectif de ces expériences est de comprendre de quels matériaux sont constituées les profondeurs inatteignables des planètes du système solaire.
En 1997, il commence à travailler sur la matière extraterrestre. Il participe à la description de météorites venant de Mars, de la Lune ou de planètes aujourdhui disparues et explique comment celles-ci ont été expulsées de leur planète dorigine par des chocs titanesques avant darriver sur Terre. Il a aussi participé au programme STARDUST de la NASA et contribué à lidentification de grains de comète ramenés sur Terre après avoir été capturés au voisinage de la comète Wild-II. Ces grains représentent les premiers minéraux de notre système solaire, formés il y a plus de 4,5 milliards dannées. Il a aussi travaillé sur les sujets suivants :
interactions entre bacteries et minéraux;
amorphisation sous pression;
techniques expérimentales: cellule à enclumes de diamant, spectroscopie Raman,diffraction des RX sur source synchrotron, microscopie électronique.
Philippe Gillet a aussi une activité de management de la science et de lenseignement. Il a ainsi dirigé lInstitut National des Sciences de lUnivers du CNRS (France), présidé le synchrotron français SOLEIL, lAgence Nationale de la Recherche française(2007) et lEcole normale supérieure de Lyon. Avant de rejoindre lEPFL il a été le directeur de cabinet du Ministre français de la Recherche et de lEnseignement Supérieur.
Quelques publications :
Ferroir, T., L. Dubrovinsky, A. El Goresy, A. Simionovici, T. Nakamura, and P. Gillet (2010), Carbon polymorphism in shocked meteorites: Evidence for new natural ultrahard phases, Earth and Planetary Science Letters, 290(1-2), 150-154
Barrat J.A., Bohn M., Gillet Ph., Yamaguchi A. (2009) Evidence for K-rich terranes on Vesta from impact spherules. Meteoritics & Planetary Science, 44, 359374.
Brownlee D, Tsou P, Aleon J, et al. (2006) Comet 81P/Wild 2 under a microscope. Science, 314, 1711-1716.
Beck P., Gillet Ph., El Goresy A., and Mostefaoui S. (2005) Timescales of shock processes in chondrites and Martian meteorites. Nature 435, 1071-1074.
Blase X., Gillet Ph., San Miguel A. and Mélinon P. (2004) Exceptional ideal strength of carbon clathrates. Phys. Rev. Lett. 92, 215505-215509.
Gillet Ph. (2002) Application of vibrational spectroscopy to geology. In Handbook of vibrational spectroscopy, Vol. 4 (ed. J. M. Chalmers and P. R. Griffiths), pp. 1-23. John Wiley & Sons.
Gillet Ph., Chen C., Dubrovinsky L., and El Goresy A. (2000) Natural NaAlSi3O8 -hollandite in the shocked Sixiangkou meteorite. Science 287, 1633-1636.
Berend SmitBerend Smit received an MSc in Chemical Engineering in 1987 and an MSc in Physics both from the Technical University in Delft (the Netherlands). He received in 1990 cum laude PhD in Chemistry from Utrecht University (the Netherlands). He was a (senior) Research Physicists at Shell Research from 1988-1997, Professor of Computational Chemistry at the University of Amsterdam (the Netherlands) 1997-2007.
In 2004 Berend Smit was elected Director of the European Center of Atomic and Molecular Computations (CECAM) Lyon France. Since 2007 he is Professor of Chemical Engineering and Chemistry at U.C. Berkeley and Faculty Chemist at Materials Sciences Division, Lawrence Berkeley National Laboratory. Since 2014 he has been director of the Energy Center at EPFL.
Marcel DrabbelsD'origine néerlandaise, Marcel Drabbels est né à Venray en 1966. Il a fait ses études en physique expérimentale à l'Université de Nijmegen et a obtenu son titre de docteur en 1993 dans cette même université. Il a ensuite poursuivi des études postdoctorales à l'Université de Californie à Santa Barbara où il a effectué des recherches dans le domaine de la dynamique des molécules dans des états vibrationnels hautement excités et a développé une nouvelle technique de détection pour l'étude de la photodissociation des molécules. En 1996, il est retourné aux Pays-Bas pour joindre le FOM Institute for Atomic and Molecular Physics à Amsterdam où il a mis au point un nouveau type de " streak cameras " pour linfrarouge. En 1997, M. Drabbels a été nommé membre de lAcadémie Royale Hollandaise des Sciences et a poursuivi sa carrière à lUniversité Libre dAmsterdam. Il y a étudié la dynamique des collisions de molécules et a initié des expériences de photodissociation en utilisant des lasers ultrarapides. Il a été nommé Maître d'Enseignement et Recherche (MER) à partir du 1er octobre 1998 au Département de chimie de l'EPFL. Il se consacre à l'étude de la dynamique nanoscopique. En mars 2021, il est promu professeur titulaire.