L'équation des télécommunications, (appelée aussi équation de Friis par les Anglo-Saxons), permet d'obtenir un ordre de grandeur de la puissance radio collectée par un récepteur situé à une certaine distance d'un émetteur en espace libre. Il ne faut pas la confondre avec la formule de Friis, utilisée pour calculer le facteur de bruit d'un système.
Dans sa forme la plus simple (cas idéal, pas de trajets multiples), l'équation de Friis s'exprime :
où :
est la puissance en watts (W) délivrée à l'antenne d'émission (pertes d'adaptation et rendement non compris)
est la puissance en watts (W) délivrée par l'antenne de réception (pertes d'adaptation et rendement non compris)
est le gain linéaire de l'antenne d'émission
est le gain linéaire de l'antenne de réception
est la distance en mètres (m) séparant les deux antennes
est la longueur d'onde en mètres (m) correspondant à la fréquence de travail
On suppose en outre que les antennes sont correctement alignées en termes de polarisation du champ.
Toutes ces conditions ne sont jamais remplies dans une communication terrestre classique à cause d'obstacles, réflexions, trajets multiples, etc.
En communication spatiale, même si la propagation s'effectue principalement en espace libre, cette formule doit être corrigée en raison des atténuations atmosphériques et des éventuelles diffractions aux incidences faibles.
L'équation de Friis simple est donc à voir comme une représentation du cas idéal.
Il est facile d'interpréter cette formule, en utilisant la relation entre le gain d'antenne et sa surface équivalente (voir Antenne radioélectrique) :
L'équation de Friis exprime alors simplement l'axiome de la propagation de l'onde électromagnétique sans pertes en espace vide :
Dans le cas d'un émetteur isotrope, l'énergie émise se répartit donc sur la surface d'une sphère de rayon :
Une antenne de réception capte alors l'énergie dans le rapport de sa surface équivalente à cette surface totale :
Si on introduit une antenne d'émission non isotrope de gain , la puissance précédente est simplement multipliée par ce gain :
Cette interprétation élimine l'habitude courante de croire l'atténuation d'espace libre proportionnelle au carré de la fréquence.
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In telecommunication, the free-space path loss (FSPL) (also known as free-space loss, FSL) is the attenuation of radio energy between the feedpoints of two antennas that results from the combination of the receiving antenna's capture area plus the obstacle-free, line-of-sight (LoS) path through free space (usually air). The "Standard Definitions of Terms for Antennas", IEEE Std 145-1993, defines free-space loss as "The loss between two isotropic radiators in free space, expressed as a power ratio.
L’affaiblissement de propagation, aussi connu comme affaiblissement de parcours ou par son nom anglais de path loss, caractérise l'affaiblissement que subit la puissance d'une onde électromagnétique lorsqu'elle parcourt une certaine distance. Cet affaiblissement est dû à la dispersion de la puissance, mais également aux obstacles rencontrés sur le chemin : édifices, montagnes, précipitations et autres, bloquant, dispersant, réfléchissant ou réfractant le signal.
Le décibel, de symbole dB, est une unité définie comme dix fois le logarithme décimal du rapport entre deux puissances, utilisée dans les télécommunications, l'électronique et l'acoustique. Dans le domaine de l'acoustique environnementale, on exprime couramment le niveau sonore en décibels. Cette valeur indique implicitement le rapport des puissances entre la grandeur mesurée et la valeur de référence qui correspond à un son trop faible pour être entendu. Le décibel est un sous-multiple du bel, jamais employé.
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