Les fables d’Ésope sont un ensemble de fables en prose qui nous sont parvenues du grec ancien, et que l'on attribue à Ésope, écrivain qui vécut vers la fin du thumb|Traduction de 1542 par Gilles Corrozet. Fable Il faut entendre par « fables d'Ésope », les textes qui lui sont attribués et toutes sortes de récits qui circulaient oralement avant lui et qui présentent les mêmes caractéristiques. Le premier recueil de Fables d'Ésope historiquement attesté a été constitué par Démétrios de Phalère au , plus de deux cents ans après la mort d'Ésope. Ce recueil est perdu, mais il a donné naissance à d'innombrables versions. La plus importante est le recueil appelé Augustana, qui compte plus de cinq cents fables, toutes en prose. Dans son édition critique de ce recueil, l'helléniste Émile Chambry a retenu 358 fables. Certaines sont toujours très populaires, telles : Le Loup et l’Agneau La Tortue et le Lièvre Le Loup et le Chien Le Loup et le Héron Le Rat des Champs et le Rat de Ville Le Corbeau et le Renard Le Renard et les Raisins L’Homme et le Satyre L’Estomac et les Pieds vignette|Sur la bordure inférieure de la Tapisserie de Bayeux (scène 4) apparaissent deux fables : le Corbeau et le Renard et le Loup et l’Agneau. Les fables d'Ésope ont inspiré de nombreux auteurs, qui ont perfectionné le genre durant ans, notamment : Phèdre, fabuliste latin du Babrius, fabuliste romain de langue grecque du - Avianus, poète latin du Djalâl ad-Dîn Rûmî, mystique et poète persan du Marie de France, poétesse du Jean de La Fontaine au C'est l'une des premières œuvres littéraires européennes à être imprimée au Japon, dès la fin du . Une autre traduction en japonais, les Fables d'Isoho, est réalisée au . Certaines fables ont fait l'objet de représentation dans la peinture, par exemple celle du satyre et de l'homme dit le paysan, par Sebastiano Ricci. NP-87.jpg|Détail du tableau ''[[Les Proverbes flamands]]'' de [[Brueghel l'Ancien]] (1559) illustrant l'expression venant d'une fable d'[[Esope]] ''La cigogne reçoit le renard'' signifiant : « Deux brigands ne pensent qu'à leur propre avantage ».