SES (entreprise) | EPFL Graph Search

vignette|Lancement du satellite SES-10 par SpaceX en mars 2017. SES est le premier fournisseur de services de télécommunications par satellites au monde avec plus de 2 milliards d'euros de chiffre d'affaires. La société, basée à Betzdorf au Luxembourg, est créée en 1985 sous le nom de SES (Société Européenne des Satellites). Le premier satellite, ASTRA 1A est lancé en . SES dispose d’une flotte de plus de 70 satellites en l'orbite géostationnaire et 700 en l'orbite terrestre moyenne qui couvrent la totalité du globe. Ces satellites diffusent près de chaînes TV et radio () (dont plus de 3000 en Haute ou Très Haute Définition) à plus de 361 millions de foyers dans le monde ; ils proposent par ailleurs des services de communication par satellites pour entreprises, opérateurs de télécommunication et agences gouvernementales. SES est coté au Luxembourg Stock Exchange et à Euronext Paris sous le code SESG, elle est une composante des indices boursiers LuxX, CAC Next 20 et Euronext 100. SES est créée en 1985 au Luxembourg avec l’appui du gouvernement luxembourgeois. L'État du Grand-Duché de Luxembourg demeure un actionnaire de SES. En 1988, SES voit son premier satellite, Astra 1A, être lancé. Il émet vers l’Europe et propose des services de télévision par satellite. En 1990, SES s'associe à Canal HD faisant de ce dernier son principal distributeur en télécommunication. En 1998, les actions de SES sont introduites en bourse. En 1999, SES s'empare de 34,13 % du capital de la Asia Satellite Telecommunications Holding Ltd (AsiaSat). En 2000, SES acquiert 50 % du capital de Nordic Satellite AB (NSAB) et une participation de 19,99 % dans Embratel Satellite Division. En 2001, SES devient SES Global à la suite de l'acquisition à 100 % de GE Americom, opérateur américain de satellites de diffusion. Par la même occasion, deux nouvelles sociétés sont créées, à savoir SES ASTRA S.A. pour l'Europe et SES Americom pour les Amériques. Les firmes possédées à 100 % par SES Global et ses partenaires gèrent une flotte de 41 satellites couvrant le monde entier.

La Chevalière, sauvegarde et extension d’un spécimen de l’habitat intermédiaire français des années 70

Delphine Perrier

Construite dans les années 1970 à Bissy, la résidence La Chevalière propose un nouveau mode d’habiter, entre collectif et individuel. Aujourd’hui, cette réalisation représente, pour beaucoup, les prémices des éco-quartiers. Partant, le projet de sauvegarde et d’extension cherche à actualiser et approfondir ce travail de recherche sur l’habitat intermédiaire. Le projet a débuté par le dessin de logements participatifs groupés profitant chacun d’espaces extérieurs privatifs. Le logement est conçu comme une cellule flexible permettant un avenir en mouvement et donc durable. La nouvelle construction, comme la sauvegarde des logements existants, met l’accent sur des solutions thermiques passives et des matériaux sobres. Les cellules sont regroupées en unités de voisinage autour d’un patio commun, théâtre d’une vie plus collective. Puis, des ruelles, accessibles en petit véhicule électrique, dessinent une séquence urbaine de seuils jusqu’au logement tout en connectant la biodiversité du projet paysager au massif de la Chartreuse. En sauvegardant la ferme préexistante, le projet s’enrichit de programmes collectifs. Cette mixité programmatique est d’autant plus importante que ce nouveau quartier tisse des liens, jusqu’alors révolus, entre La Chevalière, le centre historique de Bissy et ses programmes publics. Il densifie ce tissu périurbain sans créer de rupture d’échelle. Du logis au quartier, les habitants peuvent alors jouir de l’équilibre offert par la tempérance des solutions choisies.

2018

Entre rives. Vitry-sur-Seine / Alfortville, France

Gwendoline Jessica Aurore Ternet

Promenade à travers le (Grand) Paris ; traversée, rapide, lente ; temps Rythmes et fréquences, arrêt, Navigation urbaine, entre pavillonnaire, grands ensembles, zones commerciales et industrielles Le transversal s’oppose au radial Contrastes, juxtapositions, fragmentation d’un tissu urbain continu Infrastructures et archipel, îles et rivières qui forgent le territoire La Seine, force majeure ; eau, rives, berges, quais, ponts Paysage, horizon, un parc, une digue, dégagement, délimitation. Marcher, arpenter, connaitre, percevoir, expérimenter, s’approprier, inviter Entre “banlieues”, périphéries, villes, quartiers Identité, culture, activité, appel, partage D’une destination, d’un point ancrage, amener le passage Promeneurs, travailleurs, occupants, visiteurs Pour l’habitat, les loisirs, la culture, les activités et industries. Eau et érosion, inondation, fluide Sol, accessible, perméable, poreux Ruissèlement, nappe, drainage, écosystème Végétalisation contre la pollution, filtre Submersion, par vagues, limites, zones humides Crues et ses expansions, une digue, un bassin. Longueur de la traversée 1.85 km Longueur 122 m Largeur 5.6 m Hauteur 7.5 m Longueur de la digue 1.5 km Largeur entre 5 et 7 m Hauteur 5 m Volume de terre 202 500 m3 Surface du bassin 6 km2 Profondeur 4.5 m (1 m d’eau au niveau général de la Seine, 4.5 m pour les crues annuelles) Volume d’eau 166 000m3 Surface de la scène du théâtre 1600 et 700 m2 Nombre de places 2 500 personnes Nombre d’habitants à Vitry-sur-Seine, Maison-Alfort et Alfortville 198 108 Densité emploi par hectare à Vitry-sur-Seine 22.5 (159 à Paris)

2018

Genève sans bornes. French Connection au Salève

Nicolas Cuenod

La frontière genevoise est à 800 m. devant, à ses pieds. Le plateau français des Bornes lui, est à trois cents mètres derrière, dans son dos. Entre eux une bande de terre intercalée, une zone franche interposée d'où s'élève une montagne; le Salève étire son parc paysager entre deux réalités, la Genève citadine et les Bornes rurales. Sur cette réserve extra-territoriale, le téléphérique actuel, témoin d'une première conquête des hauteurs, est prolongé sur l'autre versant. Le cordon technique se déroule, articule les territoires et les tient ensemble. De part et d'autre du massif, deux édifices plantés signalent la liaison, l'ascension, la redescente. Leurs volumes se répondent et le dispositif en miroir se hisse jusqu'au sommet, appareillé à la station supérieure; fiche commune d'un même système. Au sein de ce monument insolite est proposé un lieu d'intensité momentanée, une Volkshaus active. Urbains genevois et indigènes du plateau se retrouvent et la coopération se met en marche. Une nouvelle communauté habite l'infrastructure, en colonise son armature, ses extensions, son existant. Balancé depuis l'arête du Salève, le mouvement aérien cherche le contrepoids, la situation d'équilibre entre les territoires; la position stable qui évitera les pièges de l'extension anarchique de l'agglomération. Les nouveaux réformateurs organisent le dialogue transfrontalier entre en-ville et hors-ville, civilisation et sauvage, interrogeant ses modèles de cohabitation. La machine collective pondère les relations et, sous forme de réciprocité, connecte deux réalités opposées d'un même territoire.

2015