La notion de protohistoire a des sens différents selon les auteurs, dont les deux principaux sont : l'histoire des peuples sans écriture mais qui sont mentionnés dans les écrits d'historiens ou de chroniqueurs qui leur sont contemporains. En Europe, c'est le cas de nombreux peuples ou ethnies mentionnés par les auteurs antiques (Grecs et Romains) ; selon une définition plus récente, la période de la Préhistoire où les hommes vivent de la production agricole, quelles que soient leurs techniques d'outillage. Cette nouvelle définition élargit donc la protohistoire au Néolithique et aux âges des métaux (âge du cuivre, âge du bronze et âge du fer). La protohistoire est aussi la science qui étudie respectivement l'une ou l'autre de ces périodes. Le terme « protohistoire » a été construit avec le mot grec proto, « premier », et le mot « histoire ». Il apparaît à la fin du sous l'influence de préhistoriens tels que Gabriel de Mortillet. Le Littré note que le terme est apparu dans le Journal officiel du . Sa définition est fluctuante : Fin , le Dictionnaire de la langue française (plus connu sous l'appellation de Littré), définit l'adjectif « protohistorique » d'une manière très large : . Parraud (1963) et Graw (1981) la définissent comme la . Le Néolithique en est donc exclu. En 1999-2008, Marcel Otte (La Protohistoire) et, en 2011-2017, Jean Guilaine (L'Héritage néolithique), définissent la protohistoire comme la En 2007, Le Petit Larousse définit la protohistoire comme . En 2012, le site du Centre national de ressources textuelles et lexicales (CNRTL) définit la protohistoire comme la . . En 2020, sur le site de l'Encyclopædia Universalis, Jacques Briard donne sa définition et précise bien que le terme est fluctuant : . Par métonymie, le mot peut désigner la comme c'est le cas pour préhistoire. Si l'Histoire commence avec l'écriture, celle-ci n'apparaît toutefois pas simultanément dans toutes les régions du monde.