vignette|Un camion léger militaire de la Force terrestre d'autodéfense japonaise armé d'une mitrailleuse lourde pour les opérations de harcèlement anti-personnel.
La tactique du hit-and-run est une tactique militaire consistant à réaliser de courtes attaques surprises, puis à se retirer avant que l'ennemi ne puisse lancer de contre-attaques.
Le but n'est pas de vaincre l'ennemi de façon décisive ou de capturer un territoire, mais d'affaiblir les forces ennemies au fil du temps par des raids, du harcèlement et des escarmouches et de limiter les risques pour les forces amies. Ces tactiques peuvent également exposer les faiblesses défensives de l'ennemi et avoir un effet psychologique sur le moral de l'ennemi.
Le hit-and-run est une tactique privilégiée lorsque l'ennemi dépasse la force d'attaque et que tout combat soutenu doit être évité, comme dans le cas de la guérilla, de résistance et du terrorisme. Cependant, les forces de l'armée régulière emploient souvent des tactiques de hit-and-run à court terme, généralement en préparation d'un engagement ultérieur à grande échelle avec l'ennemi lorsque les conditions sont plus favorables. Il s'agit par exemple d'attaques de commandos ou d'autres forces spéciales, de reconnaissances en force ou de sorties depuis une forteresse, un château ou un autre point fort. Les tactiques de frappe et de fuite étaient également utilisées par les archers à cheval légèrement armés, typiques des peuples des steppes eurasiennes, qui y excellaient. Cela est particulièrement vrai pour les troupes qui ne faisaient pas partie d'une grande armée (comme les reconnaissances militaires), mais il était courant de les voir employées de cette manière même au sein d'une force importante.
Les Romains ont rencontré cette tactique pour la première fois lors de la guerre lusitanienne, au cours de laquelle les Lusitaniens utilisaient la tactique appelée concursare ("bousculade"). Elle consistait à charger en avant contre les lignes ennemies, pour se replier après un bref affrontement ou sans affrontement, qui était suivi d'autres attaques dans une cadence similaire.
Cette page est générée automatiquement et peut contenir des informations qui ne sont pas correctes, complètes, à jour ou pertinentes par rapport à votre recherche. Il en va de même pour toutes les autres pages de ce site. Veillez à vérifier les informations auprès des sources officielles de l'EPFL.
vignette|Soldats irréguliers à Beauharnois, Québec, Bas-Canada, au 19 siècle. L'armée irrégulière est toute composante militaire non standard qui est distincte des forces armées nationales d'un pays. Étant défini par l'exclusion, il existe une variation significative dans ce qui relève du terme. Il peut faire référence au type d'organisation militaire ou au type de tactique utilisée. Une organisation militaire irrégulière est une organisation qui ne fait pas partie de l'organisation de l'armée régulière.
vignette|Les spetsnaz sont une force spéciale des forces armées russes Les forces spéciales (FS) sont, selon la définition de l'OTAN, les unités militaires spécifiquement formées, instruites et entraînées pour mener un éventail de missions particulières, allant des « » dans le cadre d’un conflit classique à celles relevant de la guerre non conventionnelle. Leurs missions, lorsque conduites à proximité de forces conventionnelles alliées, peuvent ressembler à celles des commandos de type GCP, mais ces derniers ne pratiquent pas ou peu de guerre non-conventionnelle.
Skirmishers are light infantry or light cavalry soldiers deployed as a vanguard, flank guard or rearguard to screen a tactical position or a larger body of friendly troops from enemy advances. They are usually deployed in a skirmish line, an irregular open formation that is much more spread out in depth and in breadth than a traditional line formation. Their purpose is to harass the enemy by engaging them in only light or sporadic combat to delay their movement, disrupt their attack, or weaken their morale.