vignette|Exhumation du site d'une fosse commune à Compalapa, Chimaltenango (2005). Le génocide guatémaltèque, ou parfois appelé génocide maya ou holocauste silencieux (en espagnol Genocidio guatemalteco, Genocidio maya, Holocausto silencioso) est l'ensemble constitué du massacre, de la disparition forcée, de la torture et de l'exécution sommaire de civils mayas lors d'opérations de contre-insurrection menées par des militaires du Guatemala. Les événements ont été rapportés notamment par Human Rights Watch. La répression atteint un niveau génocidaire dans les provinces du nord, où l'Armée de guérilla des pauvres (EGP) est présente. Les militaires auraient ainsi participé à , l'armée reconnaissant la destruction de 440 villages mayas entre 1981 et 1983, durant l'apogée des événements. Une étude de la Juvenile Division of the Supreme Court de mars 1985 révèle que plus de ont perdu au moins un parent. On estime entre et de 1980 à 1985. L'ancien dictateur Efraín Ríos Montt (1982-1983) a été reconnu coupable en 2013 pour son rôle dans la phase la plus intense du génocide et condamné à 80 ans de prison. Toutefois, cette peine a été annulée et son nouveau procès n'était pas terminé au moment de sa mort en 2018. Aria, Arturo. "Cultura Popular, Culturas Indígenas, Genocidio y Etnocidio en Guatemala". Boletín de Antropología Americana, vol. 7, July 1983, pp. 57–77. Brett, Roderick Leslie. The Origins and Dynamics of Genocide: Political Violence in Guatemala. Palgrave Macmillan, 2016. Carmack, Robert. Harvest of Violence: The Maya Indians and the Guatemalan Crisis. University of Oklahoma Press, 1988. Grandin, Greg. A Century of Revolution: Insurgent and Counterinsurgent Violence during Latin America's Long Cold War. Duke University Press, 2010. Higonnet, Etelle. Quiet Genocide: Guatemala 1981–1983. Transaction Publishers, 2009. Jonas, Susanne, McCaughan, Ed, et al., editors. Guatemala: Tyranny on Trial. Synthesis Publications, 1984. This volume compiles testimony given at the Permanent People's Tribunal in Guatemala in 1984.