seccomp (abréviation pour secure computing mode) est une fonctionnalité de sécurité informatique du noyau Linux.
Elle a été intégrée dans la branche principale du noyau Linux en version 2.6.12, qui est sorti le .
Seccomp permet à un processus d'effectuer une transition unidirectionnelle vers un état de sécurité dans lequel il ne peut plus effectuer d'appel système excepté exit(), sigreturn(), read() et write() sur des descripteurs déjà ouverts. Si le processus essaie d'effectuer un autre appel système, le noyau terminera le processus avec le signal SIGKILL ou SIGSYS. Ce mécanisme ne virtualise pas les ressources systèmes mais isole entièrement les processus les uns par rapport aux autres.
Le mode seccomp peut être activé via l'appel système prctl en utilisant l'argument PR_SET_SECCOMP, ou (depuis le noyau Linux 3.17) via l'appel système seccomp. Le mode seccomp était auparavant activé en écrivant dans le fichier /proc/self/seccomp, mais cette méthode a été supprimée en faveur de prctl().
Dans certaines versions du noyau, seccomp désactive l'instruction x86 RDTSC, qui retourne le nombre de cycles processeur écoulé depuis la mise sous tension. Utilisée pour la mesure du temps avec une grande précision, cette instruction peut être utilisée comme outil dans des attaques par race condition ou dans des attaques par canal auxiliaire.
seccomp-bpf est une extension de seccomp permettant le filtrage des appels système en utilisant une politique de sécurité configurable, implémenté grâce aux règles Berkeley Packet Filter. Elle est utilisée par OpenSSH et vsftpd, mais également par le navigateur web Google Chrome sur Chrome OS et GNU/Linux. (Dans ce cas, seccomp-bpf remplit le même objectif que le plus ancien systrace— qui ne semble plus être maintenu sous Linux).
L'un des plus importants projets faisant usage de seccomp est Docker. Docker est un projet open source, principalement soutenu par Docker Inc., qui permet à un logiciel de tourner dans un environnement isole appelé conteneur.
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ChromeOS est un système d'exploitation propriétaire développé par Google depuis 2009. Il repose sur les bases posées par le navigateur web Chrome et sur Linux. Contrairement au projet open source qui lui est associé, Chromium OS, ChromeOS ne peut être installé que sur des machines construites par Google et ses partenaires, telles que les Chromebooks ou les . Ce dernier fonde ses principes sur l'utilisation des services Google en ligne : l'interface du système d'exploitation est minimaliste et le potentiel du système se résume en l'utilisation d'une version adaptée de Google Chrome accompagnée d'un lecteur multimédia et d'un navigateur de fichiers.