Concept

Bataille de Vukovar

Résumé
La bataille de Vukovar est le siège de la ville croate de Vukovar pendant 87 jours, du 25 août au 18 novembre 1991, lors de la guerre de Croatie (1990-1995). Vukovar est défendue par de la garde nationale croate, faiblement armés, et des volontaires civils. Face à eux, l'armée populaire yougoslave et des forces paramilitaires serbes alignent équipés d'armes lourdes et d'artillerie. Durant la bataille, jusqu’à obus et roquettes ont été tirés par jour sur la ville. La bataille de Vukovar est la plus féroce et la plus longue ayant eu lieu en Europe depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale, et Vukovar est la première ville d'importance en Europe à être entièrement rasée depuis cette date. Lors de la chute de la ville, le 18 novembre 1991, plusieurs centaines de personnes sont massacrées par les forces serbes et au moins sont expulsés, constituant ainsi le massacre de Vukovar. vignette|gauche|250px|Opération militaire en Slavonie, septembre 1991 - janvier 1992. vignette|gauche|250px|Carte de la bataille de Vukovar. La ville de Vukovar est assiégée au cours du mois d'août 1991 par les forces de la République fédérative socialiste de Yougoslavie (à majorité serbe) au cours de leur offensive en Croatie et subit un bombardement intensif qui confine la population dans les caves pendant trois mois, sans aucune aide humanitaire. Massacre de Vukovar Après 87 jours de siège, le 18 novembre 1991, les combattants croates du commandant Mile Dedaković qui défendaient encore la ville se rendent, laissant les troupes serbes de Vojislav Seselj pénétrer dans une cité réduite à un champ de ruines et de cendres. La population est alors réunie dans le stade, les hommes en âge de se battre sont séparés des femmes, des enfants et des vieillards. On ne reverra jamais les premiers. Le même sort attend les 420 blessés de l'hôpital où se trouvait entre autres un volontaire français, Jean-Michel Nicolier, âgé de 25 ans. Le 18 novembre, le délégué du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), Nicolas Borsinger, s'impose à la table des négociations de la reddition et exige d'enregistrer les noms des combattants croates qui se rendent.
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