La médecine environnementale, est un domaine pluridisciplinaire du secteur santé-environnement, associant la médecine, les sciences de l'environnement, la chimie et d'autres disciplines. Cette discipline peut avoir une dimension prospective et éventuellement parfois invoquer le principe de précaution ; un lien peut-être détecté ou fortement suspecté sans que les mécanismes de cause à effet soient précisément compris, ce qui permet quand même de traiter le problème en supprimant la cause. La portée de ce domaine associe l'étude des interactions entre l'environnement et la santé humaine, la cause de maladie comme le résultat (pour tout ou partie selon les cas) de facteurs environnementaux comprenant des agents physiques, biologiques, chimiques et technologiques. Ce sont ceux de l'épidémiologie et de l'écoépidémiologie, qui peuvent s'appuyer sur des moyens de biosurveillance (voir bioindicateurs) compétences environnementales et des études et enquête confrontant statistiquement la description d’un état sanitaire (d'un individu ou d’une population) à différents indicateurs environnementaux et/ou sociodémographiques (état, pression, réponse). Aux États-Unis les CDC ont mis en place des infrastructures et des bases de données permettant d'affiner le domaine santé-environnement. En France, le PNSE a suggéré comme première et seconde proposition une « coordination nationale » et un « schéma directeur interministériel des systèmes d’information en santé-environnement », s'inspirant du modèle du schéma national établi aux États-Unis pour et avec les CDC et susceptible - en France - de s'appuyer sur des réseaux régionaux ou interrégionaux à développer (dont le réseau FRANCIM des registres français, le réseau des associations de Association agréée de surveillance de la qualité de l'air chargées de la surveillance de la qualité de l'air, ...). Le PNSE a aussi suggéré d'associer en amont les chercheurs, de manière à intégrer les éléments leur étant utiles, dès la mise en place d’une base de données administrative.