Fréquence cardiaqueLa fréquence cardiaque est le nombre de battements cardiaques (ou pulsations) par unité de temps (généralement la minute). C'est une notion quantitative qui peut aussi se définir en nombre de cycles par seconde, par l'inverse de la période. Par abus de langage, on confond souvent la fréquence cardiaque avec le rythme cardiaque ou le pouls. Le rythme cardiaque est une notion qualitative qui désigne la manière avec laquelle s'effectue une révolution cardiaque, la manière dont les cycles se succèdent.
Septum interventriculaireLe septum interventriculaire est la paroi ou cloison séparant les deux ventricules cardiaques (du latin sæptum : clôture, barrière). Avec le septum interauriculaire qui le prolonge en haut, il constitue l'ensemble du septum cardiaque, à savoir l'ensemble de la paroi séparant le cœur droit du cœur gauche. Ce septum (contrairement au septum interauriculaire) est constituée de deux parties anatomiquement bien distinctes.
Flutter atrialLe flutter atrial est un trouble du rythme supraventriculaire caractérisé par une suite de contractions cardiaques se succédant très rapidement, responsable d'une tachycardie soit régulière soit irrégulière, en fonction de la réponse ventriculaire. Il est caractérisé par un aspect bien particulier de la ligne de base sur l'électrocardiogramme (en « dents de scie » ou en « toit d'usine »). vignette|278x278px|Vidéo de vulgarisation expliquant le mécanisme de flutter atrial.
Poulsvignette Le pouls est la perception du flux sanguin pulsé par le cœur par la palpation d'une artère. Le pouls fut étudié par plusieurs médecins antiques, dont Hippocrate de Cos, Hérodicos, Chrysermos, Héraclide d'Érythrées et Claude Galien. Il fut étudié avant cela en médecine chinoise. La prise de pouls consiste à appuyer avec les doigts, à travers la peau, une artère contre un os ; la pulpe des doigts permet de sentir les gonflements de l'artère dus à l'augmentation de la pression artérielle par la contraction du cœur (systole).
Rythme sinusalUn rythme sinusal est une caractéristique du cœur normal selon l'électrocardiogramme. Il est en rapport avec une synchronisation correcte de la contraction du cœur suivant la séquence nœud sinusal (d'où le nom) - oreillettes - nœud atrioventriculaire - ventricules. On dit qu'un ECG est sinusal : si chaque QRS (témoin de la dépolarisation, et donc, de la contraction des ventricules) est précédé d'une onde P (témoin de la dépolarisation, et donc, de la contraction des oreillettes) ; chaque onde P est suivie d'un QRS ; l'onde P est positive en DII (ce qui est en faveur d'un rythme issu du nœud sinusal situé à la partie haute de l'oreillette droite.