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La récession est un phénomène macroéconomique polysémique qui désigne au sens large, un ralentissement du rythme de la croissance économique, et dans un sens plus restreint, une chute du produit intérieur brut sur au moins deux trimestres consécutifs. La récession est la phase de contraction qui a souvent lieu après une crise économique. L'entrée en récession est définie, selon les pays, par des institutions différentes. En France et au Royaume-Uni, ce sont des institutions publiques (l'Institut national de la statistique et des études économiques et le Trésor de Sa Majesté) qui sont chargées de l'estimation de la récession. Aux États-Unis, c'est un institut de recherche privé, le National Bureau of Economic Research, qui s'en charge. Certains confondent parfois avec le terme de dépression économique, qui désigne elle une chute importante et durable de l'activité. La récession désigne en règle générale une contraction de l'activité économique. Le concept trouve toutefois plusieurs acceptions. Au sens large, retenu par le dictionnaire économique d'Alain Beitone, il s'agit du ralentissement du rythme de la croissance économique, sans qu'il y ait nécessairement de recul du PIB. Ce sens proviendrait d'un anglicisme, une recession pouvant signifier en anglais une décélération de la croissance. Au sens plus strict, la récession est une chute du produit intérieur brut. Cette récession est la plus souvent utilisée par les instituts chargés des prévisions et des estimations de croissance. L'INSEE définit la récession comme une . Le recul du PIB sur deux trimestres consécutifs est la définition que l'INSEE utilise dans ses travaux de recherche, et qu'elle communique aux médias. Cette définition est acceptée par l'État français, qui écrit sur Vie-publique.fr qu'. Cette définition publique est utilisée dans les manuels d'économie standard, comme par exemple l'Introduction à la politique économique de Jacques Généreux, et dans les grandes sommes d'économie, comme Le Capitalisme et ses rythmes de Pierre Dockès.