La bataille des Ardennes, divisée pour les Allemands entre la bataille de Longwy et la bataille de Neufchâteau, est une des batailles d'ouverture de la Première Guerre mondiale. Elle se déroule du 21 au entre l'Armée impériale allemande et les forces françaises, autour de Longwy et de Neufchâteau. Il s'agit d'un épisode de la bataille des Frontières. Pendant deux jours, les 3 et 4 armées françaises combattent les troupes allemandes, composées des 4 et 5 armées allemandes, avant que les forces françaises ne battent en retraite. Les deux armées allemandes formaient le centre de l'avance du plan Schlieffen prévu par les Allemands contre la France. thumb|left|150px|Joseph Joffre, commandant en chef de l'armée française qui supervise les opérations durant la bataille. Le général Joffre, commandant en chef de l'armée française, ordonne une attaque à travers les Ardennes afin de soutenir l'invasion française de l'Alsace-Lorraine comme prévu par le Plan XIII qu'il avait élaboré. Selon le plan XVII, il était prévu que peu de forces allemandes se trouveraient dans le massif. Des barrages intensifs d'artillerie devraient permettre à l'armée française de progresser rapidement dans un tel terrain boisé, les Ardennes. Le 20 août, il devient toutefois évident aux yeux du général Lanrezac, commandant la française, puis pour le général Joffre, que d'importantes troupes allemandes se trouvent dans les Ardennes. Ce même jour, les Allemands lancent une contre-attaque contre l'avancée française en Alsace-Lorraine. Joffre ordonne toutefois une invasion des Ardennes pour le . Les forces allemandes commencent à établir des positions défensives dans la province de Luxembourg en Belgique dès le . Les armées allemandes dirigées par le prince héritier Guillaume de Prusse et le duc Albert de Wurtemberg ont pour objectif de capturer Neufchâteau et prendre à revers les forces françaises progressant en Alsace-Lorraine. Le but de l'avancée de l'armée française était simple : attaquer le centre allemand dans le flanc alors qu'il traversait la Belgique.