Jacques-Joseph Champollion, dit Champollion-Figeac ou Champollion l'Aîné (né le à Figeac dans le Lot et mort le à Fontainebleau), est un archéologue français. Il est le frère aîné de Jean-François Champollion. Du côté paternel, Jacques-Joseph appartient à une famille du Valbonnais originaire de Valjouffrey (Isère), village habité par des paysans qui parcouraient les régions comme colporteurs durant l’hiver. Ses grands-parents, Barthélémy Champollion, né en 1694 à Valjouffrey et Marie Géréoud ou Géroux, née en 1709 à Valbonnais, se marient à Valbonnais en 1727. Ils ont cinq enfants dont Jacques, né le à La-Roche-des-Engelas (aujourd'hui hameau de Valbonnais), qui s’installe à Figeac en 1770. Il y épouse le Jeanne-Françoise Gualieu, d’une famille de bourgeois de cette ville ; il peut acheter en 1772 une maison et en 1779 une boutique de libraire sur la place Basse ainsi qu’une nouvelle maison qui deviendra le musée Champollion. Jacques Champollion a sept enfants de sa femme Jeanne-Françoise Gualieu : Guillaume mort-né le , Thérèse née un an après le , Pétronille le , Jacques-Joseph le , Jean-Baptiste le mort à vingt-trois mois, Marie-Jeanne le et enfin Jean-François le , tous nés à Figeac. vignette|208x208px|Portrait de Jacques-Joseph après 1866. Après ses études, il est, du printemps 1794 à 1797, commis au bureau de la correspondance générale du district de Figeac. En 1798, il s'installe à Grenoble où ses cousins lui ont trouvé une place de commis dans leur affaire. En 1802, il se lie d'amitié avec le mathématicien Joseph Fourier qui vient d'être nommé préfet du département de l'Isère et prend l'habitude d'accoler le nom de sa ville natale à son patronyme. Jacques-Joseph devient membre de la Société des Sciences et des Arts de Grenoble en et Fourier l'associe à partir de 1804 aux travaux devant aboutir à la Description de l'Égypte. C'est à cette période qu'il révèle l'existence d'une crypte Saint-Oyand du , au-dessous de l'église Saint-Laurent de Grenoble.